La volonté est de mettre en réseau les acteurs à travers un Club H2 Grand Est et de faire émerger une vallée Grand Est de l'hydrogène.
A partir du plan national sur l'hydrogène, l'objectif est aussi de déployer 10 stations alimentées en hydrogène produit localement de manière décarbonée d’ici 2023 (40 à 100 d’ici 2028), 500 véhicules utilitaires légers et 20 véhicules de transport lourd (bus, camions, bateaux) d’ici 2023, (2000 à 5000 et 80 à 200 d’ici 2028) et d'arriver à la production de 9000 t d’hydrogène décarboné d’ici 2023, (18kT à 36kT d’ici 2028).
Cette feuille de route est intégrée au sein du projet DINAMHySE qui s'articule autour d'un consortium, créé en 2018, et constitué de six entreprises (ENGIE, EDF, Groupe PSA, Haffner Energy, CMI Groupe, R-GDS), de deux organismes de recherche (CEA Tech, Université de Lorraine), d’une collectivité (agglomération de Chaumont) et de trois pôles de compétitivité (Fibres-Energivie, Pôle IAR, Pôle Véhicule du Futur).
Il faut souligner la présence de PSA au sein de ce projet de structuration de filière. Le constructeur s'intéresse vraiment à l'hydrogène et cela marque un tournant au sein de l'industrie automobile française.
*Sarreguemines a ouvert en avril 2017 une station à hydrogène (produit à partir d'énergies renouvelables) ouverte au public dans le cadre du projet FAHYENCE.
