"Nous développons actuellement des systèmes de niveau 3 qui offriront notamment les fonctions d’assistant complet en embouteillage, de type Traffic Jam Pilot et la conduite à mains libres, mais à vitesse limitée. Nous aurons une première application du Traffic Jam Pilot dans deux ans”, déclare le dirigeant. M. Hoheisel explique qu’il est important de proposer en premier lieu des solutions pour les conditions que l’automobiliste considère “difficiles”, comme les embouteillages ou le stationnement.
Cette prise de parole intervient alors que le patron de Waymo, la filiale de Google spécialisée dans la conduite autonome, affiche lui-même des doutes sur la capacité technique à arriver un jour à la véritable voiture sans chauffeur.
S'il faudra attendre avant de lâcher les mains du volant sur un véhicule "grand public", ce haut cadre de Bosch estime que les taxis autonomes devraient être mis en circulation plus rapidement, car les coûts pourront être amortis plus facilement, du fait de leur utilisation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Et il en sera de même naturellement pour les navettes autonomes, comme celle que le groupe allemand a présenté au CES.
*Un des rares journalistes français qui comprend ce qui se passe en matière de technologies dans l'automobile. On appartient à un petit club qui se compte sur les doigts d'une seule main, peut-être deux les jours de grand vent.
