C'est un nouveau cap symbolique que le groupe vient de franchir. Il a reçu les autorisations pour démarrer ses premiers essais de conduite autonome sur routes ouvertes en Chine, et plus précisément dans la province de Chongqing. C’est une première pour un constructeur automobile français. Fort de son expérience, avec 120 000 km de roulage en Europe* (niveaux 2 à 4), PSA doit poursuivre ses tests en tenant compte des différences liées à l’environnement, aux infrastructures, aux systèmes de géolocalisation et aux comportements des usagers. Le défi consiste à intégrer la technologie dans l’écosystème chinois.
Pour Carla Gohin, la Directrice de l’Innovation du Groupe PSA, "Obtenir l’autorisation permettant de tester la conduite autonome sur routes ouvertes en Chine est un jalon important pour le Groupe PSA, sachant que la Chine est le premier marché automobile au monde et connait un essor dans le développement de la technologie de conduite autonome".
Si l'on met beaucoup en avant la Silicon Valley, et les fameux GAFA, il faut se rendre à une évidence : c'est en Chine que ça se passe désormais pour le futur de l'automobile. L'équivalent de Google, Baidu, y anime une plateforme sur le véhicule autonome à laquelle adhère une centaine de partenaires (dont PSA, mais aussi Valeo). Le constructeur français va donc engranger de l'expérience et tester la sûreté de fonctionnement.
A ce jour, il dispose d'une quinzaine de prototypes. La flotte va être amené à s'étendre.
*Le Groupe PSA est le premier constructeur automobile à avoir testé la voiture autonome sur routes ouvertes en France, dès juillet 2015, et le premier à avoir obtenu les autorisations pour réaliser des expérimentations en mode autonome avec des conducteurs « non experts », en mars 2017.