Ce qui est à retenir d'abord, c'est qu'Alliance 2022, le nouveau plan annoncé pour les six ans à venir, vise au doublement des synergies annuelles de l’Alliance. L’objectif est de générer 10 milliards d’euros de synergies... par an. Ces économies seront rendues possibles, grâce à une mutualisation des plateformes, des motorisations et des nouvelles technologies relatives aux véhicules électriques, autonomes et connectés.
Ainsi, neuf millions de véhicules seront fabriqués sur quatre plateformes. L’utilisation de motorisations communes va également augmenter et représenter 75 % des ventes totales de l’Alliance.
En ce qui concerne la stratégie zéro émission, douze nouveaux véhicules électriques seront lancés d’ici 2022. On ne connaît pas le détail par marque, mais on sait qu'ils utiliseront des plateformes communes dédiées, ainsi que des composants multi-segments. Alors que Renault et Nissan avaient pris des chemins différents, l'Alliance élargie jouera la carte des synergies. Ce sera aussi l'occasion d'intégrer le savoir-faire de Mitsubishi en matière d'hybrides rechargeables.
En parallèle, seront mis sur le marché 40 véhicules avec différents niveaux de conduite autonome, allant jusqu’à l’automatisation totale du véhicule. La nouvelle stratégie d’offre de services de mobilité de l’Alliance reposera notamment sur la mise en place d’un service de transport de personnes à la demande grâce à des véhicules robotisés. Un accord a déjà été noué avec Transdev en ce sens.
Enfin, les ventes annuelles devraient dépasser les 14 millions d’unités, générant un chiffre d’affaires de 240 milliards $ à la fin du plan d'ici 2022.
*A noter que deux des membres de l'Alliance, Nissan et Mitsubishi n'étaient pas au salon de Francfort cette année.
