C'est peu de dire que cette présentation était très attendue, car si Nissan domine encore le marché avec plus de 280 000 exemplaires vendus depuis 2010, le constructeur japonais est menacé par la firme d'Elon Musk.
Comme on pouvait s’y attendre, l’autonomie a été augmentée, avec une batterie de 40 kWh, dont la densité énergétique a été améliorée de 67 % tout en gardant la même taille. Elle atteint près de 400 km en théorie, c’est-à-dire 300 réels. Des performances déjà atteintes par Renault sur la ZOE, sauf que le moteur est plus puissant, avec 150 ch (110 kW, + 38 %). Elle accélère aussi plus fort, avec son couple de 320 Nm (+26 %). Et Nissan dit qu’il proposera fin 2018 une autre version, encore plus puissante et avec plus d’autonomie.
Sur le papier, la Leaf a les arguments pour rivaliser avec la Tesla Model 3, y compris un début de pilotage automatique. La technologie Pro Pilot permet de gérer la conduite sur voie rapide, sans que le conducteur n’ait à gérer les pédales (il doit toutefois garder les mains sur le volant), et en le guidant dans sa file. Elle assure cette fonction de 0 à 100 km/h, jusqu'à l'arrêt complet en cas de bouchon.
La voiture se gare également toute seule, avec le Pro Pilot Park qui utilise 4 caméras et 12 capteurs à ultrasons.
Et puis, il y a cette pédale intelligente, la e-pedal, qui permet de ralentir la voiture sans toucher au frein. Il suffit de lever le pied de l’accélérateur pour déclencher le frein moteur (jusqu'à 0,2 g) jusqu’à l’arrêt total. Le système permet aussi d’immobiliser la Leaf en côte et de l’empêcher de reculer, par exemple à un feu rouge.
Au niveau de la connectivité, l'écran de bord a été repensé. Il accueille en plus les fonctions CarPlay et Android Auto, en plus des services Nissan Connect.
Après, la Leaf propose également des choses que Tesla ne fait pas encore. Par exemple, elle utilise la technologie V2G (Vehicle to grid), qui permet aux véhicules électriques d'être connectés au réseau, avec une recharge bidirectionnelle. Ce système aide à améliorer la capacité de gestion des flux d’énergie renouvelable.
Mais surtout, la production va démarrer dès janvier 2018. Et il ne faudra pas deux ans pour honorer les commandes.