jeudi 15 novembre 2018

C5 Aircross : une nouvelle dimension au niveau confort

Star du dernier Mondial de l'Auto sur le stand Citroën (qui a reçu 600 000 visiteurs), le C5 Aircross est à l'essai actuellement dans la région de Marrakech. C'est là que la marque aux chevrons a choisi de le faire tester aux médias, sur des routes sans filtre et dont la qualité laisse franchement à désirer. La région est un bon banc de test pour la suspension, qui reprend les fameuses butées hydrauliques progressives que propose déjà la Cactus depuis son restylage.



Pour être exact, c'est en fait le C5 Aircross qui a étrenné le système, puisque ce modèle est sorti d'abord en Chine avant d'être commercialisé en Europe. Et il a été lancé avant le Cactus. La technologie est la même, mais ce ne sont pas les mêmes amortisseurs, ni les mêmes réglages. Le SUV Premium est en effet plus lourd et il propose en Europe des moteurs Diesel (dont le 180 ch avec boîte EAT8). Et comme il est plus haut, il ne peut pas non plus proposer autant de débattement que sur le Cactus.

Sur ce dernier, l'effet recherché est plus le tapis volant. On le ressent très nettement en passant sur des dos d'âne en ville. Sur le C5 Aircross, Citroën a plus voulu jouer sur le confort et l'équilibre. Et c'est de ce point de vue très concluant. En roulant sur des routes défoncées et obligeant bien souvent à mordre sur le côté (dénué d'asphalte) pour laisser passer les voitures ou camions que l'on croise, nous avons été surpris par le travail des suspensions. On ne sent pratiquement rien en compression ou en détente, sauf à passer une roue dans un trou. La voiture offre un bon équilibre et ne prend pas de roulis, ce qui est plutôt un bon point pour un SUV haut sur pattes.

Le confort est amplifié par les sièges Advanced Comfort. La qualité des mousses fait que l'on n'est pas fatigué, même après plusieurs heures de conduite. La position de conduite y est aussi pour beaucoup. Bien maintenu, en confiance avec un SUV qui reste imperturbable malgré des routes difficiles*, le conducteur n'a pas à se battre avec la direction pour garder le véhicule sur la bonne trajectoire.

je dois confesser que j'ai même pris un malin plaisir à attaquer un peu sur des routes sinueuses à souhait, en jouant avec les palettes au volant. J'avais l'impression de faire du sport sans quitter mon canapé.

C'est en tout cas le sentiment qui se dégage de cette prise en main. Comme je dois rester un peu dans la région pour tester un autre SUV d'une marque étrangère, je suis curieux de voir quel sera le résultat.

*On a même roulé sur des routes que l'on pourrait qualifier de dangereuses, dans l'Atlas (non goudronnées, aucune protection sur le coté, glisse assurée dès qu'il pleut). Des routes que n'emprunteraient sans doute pas des clients classiques de ce genre de véhicule.