Comme d'autres constructeurs, dont Ford, le géant japonais a décidé de créer une filiale sur les véhicules autonomes. Ainsi, quatre filiales de Toyota (Denso, Aisin Seiki, Jtekt et Advics) vont combiner leurs technologies. Toyota regrouperait ainsi au sein d’une même entité leur savoir-faire, laquelle serait contrôlée par Denso. La coentreprise sera lancée d’ici à la fin de l’année et approvisionnera dans un premier temps Toyota, mais elle devrait également livrer ses produits à d’autres constructeurs par la suite (européens, américains et chinois). Plus surprenant, Toyota et Uber ont décidé d'étendre leur collaboration aux technologies de véhicules automatisés.
Les deux partenaires ont en effet l’ambition de mettre sur le marché à grande échelle un service de mobilité à base de véhicules partagés autonomes. Pour accompagner ce projet, les technologies de chacune des deux entreprises seront intégrées dans des modèles de Toyota, produits spécialement en vue d’être déployés dans la flotte Uber. La flotte "Autono-MaaS" (autonomous-mobility as a service) initiale sera basée sur la plateforme du monospace Sienna.
L’Autonomous Driving System d’Uber et l’assistant automatique de sécurité Guardian de Toyota seront tous les deux intégrés dans ces véhicules. Toyota utilisera aussi sa plateforme (Mobility Services Platform : MSPF) pour connecter tous ces véhicules. Le déploiement de la phase pilote débutera dans le réseau d’autopartage Uber en 2021.
Par ailleurs, Toyota va investir 500 millions de dollars dans Uber. Ayant de l'expérience dans l'automatisation de la conduite, et travaillant sur l'intelligence artificielle, le constructeur japonais n'a pas forcément besoin de la technologie du géant du VTC. Par contre, il entend bien devenir un opérateur de mobilité. Et ce rapprochement en témoigne