Hier, la Ville de Paris a officialisé l'arrivée de Renault pour reprendre une partie du service Autolib'. La marque au losange, qui n'a pas signé de contrat, va déployer son offre à partir de septembre. Il y aura une offre de VTC électriques (via Marcel, une start-up qui fait partie du Groupe Renault), une offre de véhicules électriques en autopartage accessibles en libre-service 24/7 et sans stations et enfin une offre de véhicules électriques en autopartage en boucle, pour des trajets plus longs (Renault Mobility, avec des véhicules accessibles en libre-service 24/7 depuis des parkings Renault ou chez des partenaires).
Ce sera le moyen pour le constructeur français de mettre en avant sa gamme
100 % électrique (ZOE, Twizy, Kangoo Z.E, Master Z.E). D’ici à fin 2019, la flotte atteindra 2 000 véhicules.
Dans un second temps, la Ville de Paris et le Groupe Renault souhaitent initier un groupe de travail ouvert, associant les métropoles et les entreprises, qui aura pour objet de penser collectivement l’intégration en ville des évolutions de la mobilité.
Toutefois, il n'y a aucune exclusivité. Sous la marque Free2Move, le groupe PSA prépare aussi le déploiement d'une flotte d'autopartage au cours du dernier trimestre. Elle comptera dans un premier temps 500 véhicules électriques des marques Peugeot et Citroën (Peugeot Ion et Citroën C-Zero, en attendant les modèles de nouvelle génération).
Fort de son expérience dans des services d’autopartage dans différentes villes, dont le service emov à Madrid comptant plus de 180,000 utilisateurs, l'autre constructeur français souhaite lui aussi profiter de la vitrine que constitue la capitale pour proposer ses services. L’enjeu sera de proposer la meilleure expérience client grâce à une solution pérenne, précise le groupe PSA.