On entend partout dire que les constructeurs laissent tomber la voiture autonome. Le motif : ça coûte trop cher et c’est trop compliqué. Il y a du vrai là-dedans… La plupart des marques va rester à un niveau 2+ qui sera déjà bien. Mais, cela ne signifie pas pour autant la fin des opérations. Au CES de Las Vegas, on peut voir des robots-taxis, des navettes autonomes et même un nouveau type de véhicule urbain de livraison.
Au pays de la Google Car, on n’a pas peur de la démesure. Ainsi, le toit est bardé de capteurs en tous genres, associant le lidar, les caméras HD et la connectivité Wi-Fi/LTE. Une boîte chinoise, Deeproute, a été primée pour un kit similaire qui apporte le niveau 4 et qui se fixe sur le toit.
Une approche que refuse BMW. Le constructeur allemand cherche au contraire à intégrer la technologie de façon discrète. Et c’est ce qu’il fait du reste avec l’’i3 Urban Suite, dont l’intérieur a été aménagé façon lounge pour que le passager soit confortablement allongé pendant le trajet. J’ai fait un tour dans la version automatisée.
A propos de véhicule autonome, Valeo présente un concept (SpotLocate) permettant de le localiser à 30 cm près, grâce à la combinaison du GPS et de la 4G. Le système est testé avec l’aide de Hyundai.
Toyota a présenté sa navette e-Palette, qui sera déployée aux JO de Tokyo cet été et dès 2021 dans la smart city (Toyota Woven station) qu’il va faire aménager au pied du mont Fuji. La marque la destine à du transport à la demande, mais aussi pour d’autres applications (foodtruck).
Comme toujours, Valeo identifie les bonnes tendances. L’équipementier présente au CES un véhicule de livraison très compact et conçu en collaboration avec Meituan, un acteur chinois du commerce électronique. Cet enfin est évidemment électrique (en 48 v) et reprend des capteurs issus de l’automobile. Il va rouler prochainement en Chine (où il pourrait être toléré sur certaines voies). Et on peut voir aussi chez Valeo des drones de livraison Twinswheel.
Bref, la voiture autonome ça continue.