CES : j'y suis avec la French Tech

Me voici donc au CES de Las Vegas. Contrairement à d'autres collègues, invités par des constructeurs ou des équipementiers, je suis venu avec une société française qui évolue dans le domaine de la smart city. Il s'agit de Flowbird (ex-Parkeon). Je vais d'ailleurs animer pour elle une conférence sur la smart city, dans le cadre d'un événement sur le thème de la mobilité du dernier km. On va parler de capteurs intelligents, de big data et surtout de plateformes permettant de gérer le stationnement, de délivrer de l'info pour les usagers en temps réel et de payer les transports publics avec son smartphone.

Angers veut devenir une Smart City à la française

On va parler de la ville du futur, pas en Californie ou en Corée, mais dans les Pays de la Loire. Angers Loire Métropole a choisi un groupement, piloté par ENGIE pour transformer l’agglomération en territoire intelligent. L'objectif de mettre en place des infrastructures capables de communiquer entre elles et de gérer plus efficacement l’éclairage, la gestion des déchets, la mobilité urbaine et les déplacements, le stationnement, ou encore l’entretien des espaces verts.

Côte d'Azur : un spot de référence pour développer le véhicule intelligent ?

Comme promis, je vais donc vous parler un peu de la Côte d'Azur, dans le prolongement de mon récit de la conférence DSC 2018 sur la simulation dans le véhicule autonome. Et plus exactement du label "Smart Vehicle Côte d'Azur". Nice et Sophia-Antipolis se targuent d'accueillir des ingénieurs de haut niveau et des entreprises de l'automobile qui travaillent justement sur le véhicule de demain.

Corée du Sud : l'autre futur champion des technologies ?

Alors que les geeks ne jurent que par la Silicon Valley, avec dans le lot Apple, Google, un zeste de Tesla et sa mère, d'autres remarquent qu'il se passe aussi beaucoup de choses en Asie. En plus de l'électrification, la Chine a par exemple fait de la voiture autonome un thème prioritaire pour son grand plan « Made in China 2025 ». Dans ce domaine, Singapour est aussi une nation en pointe, d'autant que son petit territoire facilite grandement ce genre de transformation. Mais on oublie un autre pays, il s'agit de la Corée du Sud. La patrie de Hyundai-Kia a bien l'intention de jouer aux avant-postes.

Bosch veut promouvoir l'intermodalité

Adieu le Motorpresskolloquium, bonjour la Bosch Mobility Experience. Le groupe allemand, qui réunit tous les deux ans des médias du monde entier dans son centre de R&D, à Boxberg, a déjà opéré sa mutation en rebaptisant son département automobile Mobility Solutions il y a deux ans. Et cela se traduit aussi dans les exposés. Au lieu de discourir de façon classique sur l'avenir du Diesel et de l'essence (dont il est toujours question) et l'électrification, Bosch parle de véhicule autonome, de deep learning, mais aussi de Big Data, de Smart City et d'intermodalité.

Bosch parlera de la Smart City au CES

Pour ceux qui croient que Bosch est une marque d'électroménager qui veut entrer dans l'automobile (lire la fin de mon post d'hier, j'en ris encore), précisons que le groupe allemand est déjà un acteur majeur de la maison connectée et qu'il a aussi un pied dans ce qu'on appelle la Smart City. Ce thème sera justement au coeur des solutions mises en avant lors du CES de Las Vegas.

IssyGrid : la smart city à la française

J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de parler du projet IssyGrid. C'est un projet pilote qui consiste, comme son nom l'indique, à optimiser la consommation énergétique à l'échelle d'un quartier (quartier d'affaires Seine Ouest sur 160 000 m2) de cette banlieue parisienne. Les premiers tests viennent de débuter. L'objectif est de consommer mieux (moins et au bon moment, grâce à des compteurs intelligents), d'intégrer la production locale d’énergies renouvelables (photovoltaique) et d'optimiser la gestion de l’énergie à l’échelle du quartier (bureaux, logements, commerces, équipements publics), en utilisant la communication (alertes SMS, application sur smartphone), en l’intégrant au réseau de distribution publique et en ayant recours à des moyens de stockage (batteries). Préfigurant ce que pourrait être le Grand Paris à terme, le projet fait appel à une kyrielle de partenaires*. Il prévoit également de faire une place aux véhicules électriques avec des équipements de recharge intégrés dans les bâtiments et sur la voie publique.