vendredi 20 mars 2020

L'Europe veut repenser la mobilité

Dans le prolongement de mon post d'hier, à propos de l'Airbus de l'hydrogène, je voulais préciser qu'à l'occasion de la présentation de la stratégie industrielle de la Commission Européenne, un volet concernait la mobilité. Ou plus exactement la mobilité durable et intelligente. Pour Bruxelles ces industries ont à la fois la responsabilité et le potentiel de conduire la double transition, de soutenir la compétitivité industrielle de l’Europe et d’améliorer la connectivité.

C’est notamment le cas des industries automobile, aérospatiale, ferroviaire et de la construction navale, ainsi que des carburants de substitution et de la mobilité intelligente et connectée.

Pour la Commission,, il est essentiel de rester à l’avant-garde de la recherche et de l’innovation, de déployer rapidement les infrastructures requises et des incitations fortes, y compris dans le cadre des marchés publics, pour faire en sorte que les industries de la mobilité conservent leur avance technologique au niveau mondial. Toute la chaîne de valeur du secteur doit contribuer à l’élaboration de nouvelles normes internationales pour une mobilité sûre, durable, accessible et résiliente. La stratégie globale pour une mobilité durable et intelligente proposera des mesures globales qui contribueront à tirer le meilleur parti du potentiel du secteur.

Concrètement, cela veut dire que le transport intelligent (ITS) va être mis en avant. On va donc enfin pouvoir déployer la connectivité entre véhicules et l'infrastructure à grande échelle.