L'institut VEDECOM a présenté le bilan du projet AUTOPILOT. Rien à voir avec Tesla… Il s'agit d'un projet européen, lancé en 2017 pour une durée de trois ans, et qui était consacré à l'apport de l'Internet des Objets (IoT) pour le véhicule autonome. Grâce aux informations recueillies par les capteurs embarqués, mais aussi les données issues de smartphones (piétons, cyclistes) et d'autres capteurs dans les parkings ou l'infrastructure, le tout traité dans le cloud, les véhicules à délégation de conduite connaissent mieux leur environnement.
A Versailles, le choix de VEDECOM a été d'utiliser l'ioT, mais aussi de faire de la circulation en peloton de véhicules autonomes (et en l'occurrence es Renault Twizy) pour optimiser la gestion des flottes en autopartage. Dans le cas d'usage testé à Versailles, entre l’Hôtel de Ville et le parc du Château, la présence d’un seul chauffeur - dans le véhicule de tête - permet de convoyer une flotte de véhicules qui le suit de manière autonome et ainsi de ramener rapidement un nombre important de véhicules en station.
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Le projet AUTOPILOT a par ailleurs permis d’identifier les opportunités commerciales pouvant être adoptées à grande échelle dans les différentes villes européennes qui ont participé au projet. Des business models ont ainsi été développés - sur la base d’indicateurs de performance précis - pour deux types de services : le voiturier autonome et l’autopartage de véhicules.
*Le projet réunissait un consortium international de 45 partenaires sur 6 sites d’expérimentation situés en Europe et en Corée du Sud. Les résultats ont été dévoilés à Versailles, l’un des sites partenaires et le siège de VEDECOM, coordinateur des expérimentations.