Pour atteindre un tel rayon d'action, la Kona Electric embarque une batterie de 64 kWh. C'est plus que les 40 kWh d'une ZOE ou d'une Leaf (sachant que l'offre plus abordable repose sur une batterie de 39 kWh avec 312 km d'autonomie).
Dans sa configuration la plus favorable, la voiture revendique 619 km d'autonomie en ville. L'autre intérêt de cette version vient aussi du fait que la puissance est plus élevé (204 ch pour le moteur, contre 136 pour celle de base). Pour avoir fait une accélération à fond, c'est vraiment jouissif.
Lors de notre essai, nous sommes passés par le circuit Beltoise à Trappes. C'était l'occasion de mettre en évidence le freinage regénératif (réglable selon trois niveaux). L'un de mes confrères a réussi à faire 96 % de conduite économique sur la piste, tout en réussissant un bon temps (j'ai roulé plus vite, mais avec un moins bon score éco).
Sur la route, en respectant les limitations et en restant dans une plage favorisant la récupération d'énergie, je suis monté jusqu'à 94% de conduite économique. Et on se sent à l'aise au niveau de l'autonomie. Le responsable de Hyundai France a confié qu'avec sa Kona Electric, et des trajets quotidiens entre Boulogne et la Défense, il ne rechargeait qu'une fois par mois. A noter que la voiture accepte les recharges sur des bornes jusqu'à 100 kW.
Lors de sa présentation, Hyundai n'a pas manqué de rappeler qu'il couvrait tous les champs des énergies alternatives, de l'hybride léger 48 v à l'hydrogène, en passant par l'hybride, le rechargeable et bien sûr l'électrique à batterie. La marque a choisi...de ne pas choisir. Le constructeur coréen est pour l'instant le seul à faire tout cela, Mercedes étant sur le point de le rejoindre.
Pour terminer, voici le plan produit en vue de 2025. Hyundai a de grosses ambitions et la capacité de proposer des véhicules à grande autonomie. Il vise l'objectif de 700 km sur la batterie et pourrait faire bien plus dans l'hydrogène. C'est devenu un constructeur à suivre.
