jeudi 22 février 2018

Voiture connectée phase 2 : c'est parti

Après le groupe Volkswagen, qui a décidé de déployer massivement la communication entre véhicules et avec l'infrastructure, à partir de 2019, c'est au tour de PSA se se lancer un an plus tard. Le groupe a annoncé hier son intention de proposer la technologie C-V2X (Cellular-Vehicle to Everything), qui permet aux véhicules de communiquer entre eux via la 5 G. PSA et Qualcomm, qui mènent des tests depuis un an déjà, en feront la démonstration en France, dans le cadre d'InOut 2018 : une manifestation à Rennes qui permettra d'expérimenter la mobilité de demain, du 14 au 18 mars.

Les deux partenaires profiteront de cet événement pour montrer comment la voiture connectée peut signaler d'éventuels dangers en bordure de route, comme des véhicules ralentis ou immobilisés.

L'objectif de PSA est maintenant de déployer la technologie sur les modèles de la gamme à partir de 2020. La communication entre véhicules est l'une des applications les plus évidentes de la 5 G, pour améliorer la sécurité routière. PSA entend également s'en servir pour la conduite autonome, en particulier pour la mise à jour de cartes de navigation HD. A noter que le groupe a rejoint récemment la 5G Automotive Association (5GAA).

L'annonce de PSA intervient alors que la France est en train de mener le projet SCOOP@F, dont le groupe est partenaire, tout comme Renault et Orange, et qui consiste à relier les véhicules entre eux et avec l'infrastructure. Le projet utilise une autre technologie, à base de Wi-Fi (ITS-G5). Mais, on semble se diriger vers une complémentarité entre les deux standards.

En l'absence d'unités en bord de route, dont personne n'est capable de dire qui va les financer, et quand elles apparaîtront vraiment, le réseau 5 G permettra aux véhicules de remonter des données et de signaler tout ce qui peut nuire au trafic. Et 2020, c'est demain.