lundi 12 mai 2014

Europe de l'automobile : oui, mais pas trop !

Dans la perspective du scrutin des européennes du 25 mai prochain, et parce que 80 % de la législation est régie par le droit européen, le CNPA* a adressé un courrier aux principales têtes de liste et candidats éligibles des circonscriptions françaises. Le message ? Il consiste à attirer l'attention sur le secteur automobile, dont les 100 000 entreprises sont déjà soumises à la réglementation française, (l’une des plus contraignantes en matière automobile), et qui craignent une surenchère de la part de l'Europe.
Le CNPA souhaite que l'on temporise, simplifie et que l'on rende lisible le droit européen. Avant de prendre de nouvelles mesures, il convient déjà de regarder comment vont se mettre en place les directives. Dans son courrier, l'organisation professionnelle rappelle qu'il y a déjà un certain nombre de dossier sur la table : les pratiques commerciales déloyales, le recyclage des VHU, le chronotachygraphe sur les véhicules industriels, l'E-call (reporté à 2017 alors qu'il devait entrer en vigueur l'an,née prochaine), ou encore l'intermédiation en assurance. Par ailleurs, il est demande aux eurodéputés français de suivre attentivement la mise en œuvre de la politique européenne automobile, à travers l'initiative Cars 2020**, dont le rapport va être remis avant l’été. Ce plan aborde la réduction du CO2 et les nouvelles technologies.
Enfin, le CNPA demande aux candidats de prendre position avec ces questions : comment envisagent-ils l’évolution de la filière du commerce et des services automobiles dans les 5 ans qui viennent au plan européen ?

*Conseil National des Professions de l'Automobile
**Lien : http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/automotive/cars-2020/index_en.htm