vendredi 24 juillet 2009

Mercedes sur la route du "zéro émission"



A défaut d'être le plus efficace sur l'ensemble de sa gamme en matière d'émissions de CO2 (chez les allemands, Audi et BMW font mieux), Mercedes n'en demeure pas moins un pionnier en matière d'énergies alternatives.
Il faut rappeler que la marque à l'étoile a été la première à introduire le diesel common rail, ou plus récemment la technologie BLUETEC de diesel propre (dérivée de ses camions avec un additif, l'Adblue) et que son label Efficiency s'applique à 58 modèles. Par ailleurs, la S400 HYBRID est le premier modèle hybride "made in Germany" (dans le cadre toutefois d'une coopération sur l'hybride avec BMW et GM). Cette limousine fait d'ailleurs mieux que la Lexus LS600h qui restait jusqu'à présent la référence.

Sur la photo, on voit de gauche à droite la S400 HYBRID, le concept BLUEZERO E-Cell, la Classe B F-Cell et la Smart Fortwo Electric Drive.
Pour le futur, Mercedes mise toujours sur le moteur à combustion interne (injection directe essence CGI et diesel BLUETEC), mais en combinaison avec un système hybride rechargeable. Ainsi, il serait tout à fait possible d'obtenir une Classe S ne consommant que 4L/100 km. L'hybride va aussi se développer sur les bus et les camions de la marque.
Pour les véhicules urbains, l'électricité pourrait être une voie. Le groupe Daimler va fournir une centaine de véhicules électriques, de marques Smart et Mercedes, dans le cadre du projet "E-Mobility" à Berlin. Par ailleurs, une dizaine de bus et 20 Classe B à l'hydrogène vont bientôt rouler à Hambourg dans le cadre d'un projet pilote. Dans les deux cas, une infrastructure de recharge se met en place (une avec RWE, l'équivalent allemand d'EDF, et une autre avec Total et Shell).
Mercedes a fait parcourir des millions de km à des véhicules zéro émission. Le constructeur est aussi en position de force dans les batteries, grâce à son accord avec Evonik qui prévoit un accès exclusif à des batteries lithium-ion de technologie avancée. Mais, il ne faut pas céder à l'euphorie. La firme de Stuttgart souligne que la production en série n'est pas encore pour demain et que l'électrique n'est pas la seule solution.
Patience donc, mais l'ère du "zéro émission" n'est plus si loin.