La marque allemande est également soucieuse de l'impact environnemental. Ainsi, elle s'engage sur la provenance des matériaux en amont, le bilan énergétique durant la production et l'usage ainsi que le recyclage. Le bilan est positif pour les hybrides rechargeables, d'autant qu'une fonction eDrive zones bascule sur le mode électrique quand le véhicule traverse des zones à faible émissions (il y en a dans 80 villes en Europe).
S'agissant des composants, Oliver Zipse précise que le constructeur allemand s'occupe directement des approvisionnements en cobalt et en lithium, selon des règles éthiques. Il se préserve aussi des tensions sur le marché des cellules de batteries grâce à des partenaires basés en Chine, en Corée et en Europe. Quant au moteur électrique de 5ème génération, qui sera inauguré cette année sur l'ix3 (le X3 électrique), il ne nécessite plus de terres rares dans sa conception.
Au passage, BMW souligne que le X3 existera donc en 4 versions (essence, Diesel, hybride rechargeable et électrique). Et ce sera pareil pour la future Série 7.
Le dernier modèle électrique qui vient de sortir est la Mini Electric, mise sur le marché il y a quelques semaines et pour laquelle il y aurait une forte demande. La suite va venir avec la i4, une berline sportive dont l'autonomie est de 600 km selon le cycle WLTP. Elle sortira l'année prochaine. Et il y aura aussi la future iNext, dont les préparatifs ont commencé en vue de sa production. Rappelons que ce SUV électrique pourra proposer de la conduite automatisée sur autoroute.
BMW voit l'avenir en mode électrifié, ce qui ne signifie pas la disparition du moteur thermique. La prochaine Série 5 sera disponible en version électrifiée, aussi bien en berline qu'en break. La micro-hybridation de type 48 volts est par ailleurs en voie de généralisation sur la gamme. Elle permet de réduire de 9 g par km les rejets de CO2.
