lundi 1 août 2016

2021 : l'année du véhicule autonome pour BMW, Volvo... et Apple

Lors d’un Tech Day à Munich, sur lequel je reviendrai dans le courant de la semaine, la marque allemande a une nouvelle fois avancé cette échéance, dans le cadre du partenariat qui la lie à Intel et Mobileye. Toutefois, ce véhicule totalement autonome ne pourra rouler que sur autoroute, et non sur le réseau secondaire ou en ville. BMW conditionne la mise en service de la technologie à la disponibilité de la 5 G et à de nouvelles cartes HD fournies par HERE (l’éditeur dont le constructeur bavarois est actionnaire, au même titre que Daimler et Audi).
On m'a fait savoir que le véhicule autonome de niveau 5, façon Google, et donc sans chauffeur, ne serait pas prêt avant 2050 au moins. BMW a une approche conservatrice et ne s'engage donc que sur ce qu'il sait faire. Actuellement, la marque a 3 véhicules totalement autonomes (en mode autoroutier) dans sa flotte. Un chiffre qui devrait croître dans les années à venir.

Ce qui est amusant, c'est que Volvo prévoit de lancer lui une voiture partiellement autonome d’ici à 2021. Le futur modèle pourra se conduire lui-même sur autoroute. Le constructeur suédois prévoit de commencer à tester des véhicules dotés de fonctionnalités de conduite automatisée dès l’an prochain, à Göteborg, à Londres et en Chine. A terme, une centaine de véhicules partiellement autonomes seront testés sur chacun de ces sites. Des clients « ordinaires » sont sélectionnés pour tester les véhicules. Contrairement à BMW, Volvo cherche encore des partenaires pour mener à bien ce projet.

Par ailleurs, on a appris que Bob Mansfield prenait la tête du projet Titan d'Apple. Ancien dirigeant et conseiller de la firme à la pomme, il va donc piloter ce projet interne de développement d'un véhicule électrique et autonome, qui pourrait être lancé d'ici 2021. Acteur du développement matériel du MacBook Air, de l'iMac et de l'iPad, Bob Mansfield travaillera sur les projets spéciaux, en relation directe avec le PDG Tim Cook. Il remplacerait ainsi Steve Zadesky, qui dirigeait plusieurs centaines d'employés dédiés au projet dont certains sont issus de l'industrie automobile, de l'industrie des systèmes de stockage d'énergie ou sont spécialisés dans les technologies d'automatisation de la conduite.