lundi 25 avril 2016

Retour sur le-Prix de Formule E de Paris

Même si l'organisation est perfectible sur plusieurs points (beaucoup de grillages, une faible visibilité, un accès compliqué), c'était quand même un bel événement. Massés le long du circuit ou rassemblés derrière les écrans géants, les parisiens ont pu apprécier le spectacle des bolides électriques au coeur de la capitale.



Certes, le tracé ne favorisait guère les dépassements (un peu comme au GP de Monaco), mais il y a eu quelques passes d'armes.


A noter que lors de la cérémonie du podium, Anne Hidalgo (un peu) et Manuel Valls (beaucoup plus) ont été sifflés. Un détail que seuls ceux qui étaient présent sur place ont pu remarquer. Bravo en tout cas à Jean-Eric Vergne (2ème sur DS) et Sébastien Buemi (3ème sur Renault), qui ont porté haut les couleurs de la France. Mais, c'est le brésilien Lucas di Grassi sur Audi qui a remporté ce premier e-Prix.


Je dis bien premier, car j'ai lu dans Le Monde que l'adjoint aux sports de la Ville de Paris voulait accueillir de nouveau l'événement en 2017.


Au-delà de la course, les visiteurs ont pu arpenter le e-Village et découvrir (ou redécouvrir) ce qu'est la mobilité électrique. EDF était présent avec un véhicule du Trophée Andros.


Renault a bien sûr abondamment communiqué sur le sujet, en exposant sa gamme. Et c'est en ZOE qu'Anne Hidalgo et Jean Todt ont fait le tour du circuit avant le départ.


Pour sa part, BMW était tout aussi visible, si ce n'est plus. Entre la i8 qui fait office de Safety Car et des i3 qui servent aussi de voitures officielles, la firme de Munich occupe bien le terrain.


Et dans le e-Village, on pouvait également voir le scooter électrique.


En ce qui concerne DS, l'autre marque française engagée dans le championnat de FE, la présence sur le e-Village se limitait à la DS5 hybride. Mais, il y a des projets en cours. On reparlera demain des liens entre l'engagement en compétition et de futurs modèles électrifiés de série.


Juste un mot aussi pour dire que lors d'une parade, on a pu apercevoir la Green GT H2. Ce bolide à l'hydrogène était aux mains de l'ancien pilote de F1 Olivier Panis. Une façon de montrer que d'autres formes d'énergies alternatives ont aussi leur place, sur la piste comme sur la route.