vendredi 19 février 2016

A la découverte de la nouvelle Toyota Prius (seconde partie)

Après une introduction sur les évolutions technologiques de la nouvelle Prius, le moment est venu de passer à l'essai du véhicule. C'est donc à Valence, en Espagne, que Toyota a choisi de nous emmener pour nous faire tester la Prius 4. Comme dans d'autres régions du monde, les chauffeurs de taxi utilisent d'ailleurs la Prius d'ancienne génération. Cétait assez intéressant de comparer les évolutions en design, mais aussi au niveau de la conduite.



Le changement est assez net à l'intérieur aussi, quand on monte à bord. Ce n'est pas le même type de volant, ni la même console centrale.


La grande différence, c'est que Toyota a choisi de proposer le pourcentage de conduite en mode électrique. Ce n'était pas le cas avant. La raison est simple : le système hybride a été configuré de façon à utiliser davantage la puissance électrique.


Pour le reste, on n'est pas trop dépaysé. On retrouve par exemple sur l'écran tactile de bord l'animation sur les flux d'énergie.


A noter que les modes normal, éco et power s'accompagnent de codes couleur sur l'écran de gauche du tableau de bord.



Autre nouveauté assez intéressante : l'arrivée de la couleur dans l'affichage tête haute. On peut ainsi voir se matérialiser le niveau de charge de la batterie et la zone éco quand on accélère.


En théorie, la Prius 4 est censée accélérer de façon plus dynamique. Nous l'avons senti, mais seulement jusqu'à un certain point. L'effet moulin à café reste encore d'actualité quand on accélère fortement sur autoroute. Dommage.


A ce propos, même si Toyota est assez fier de l'évolution de sa boîte*, l'ingénieur en charge du développement de la Prius 4 a reconnu que la solution de la boîte à double embrayage retenue par Honda sur son nouveau système hybride était considérée comme une menace. La boîte CVT pourrait donc évoluer sur une future génération.


En tout cas, la voiture s'est montrée aussi maniable qu'annoncée. Sans être une grande sportive, elle est à l'aise sur les petites routes.



Autre promesse tenue :celle de la recharge de la batterie, notamment quand on active le mode B (pour Brake).


Lors de notre essai, combinant de l’urbain, des routes de campagne et de l’autoroute, nous avons fait une moyenne inférieure à 5 litres aux cent. Une moyenne qui fait de la Prius une véritable alternative au diesel. Et comme sur les précédentes versions, on apprécie le silence en ville quand la voiture ne se déplace qu'en mode EV (que l'on peut boquer sur deux ou trois km). Ce taux atteint d'ailleurs très vite près de 70 % en site urbain.

Demain, on terminera par une présentation des autres technologies de la Prius 4.

*Cette boîte-pont héberge quatre organes : deux moteurs électriques/générateurs (MG1 et MG2), un unique train épicycloïdal et un engrenage réducteur qui conditionne le rapport de pont. La nouvelle version est plus sobre.