samedi 6 juillet 2013

RIVE 2013 : que reste-il aux autres énergies alternatives ?

Voici le dernier volet de la série consacrée aux RIVE 2013. Même si le point fort de cette manifestation est de parler de la voiture propre en général, et en invitant toutes les formes d'énergie dans le débat, mon sentiment est que les décideurs s'intéressent avant tout à l'hybride et à l'électrique. J'ai ainsi vu tourner plus souvent tourner la Zoé et l'Auris hybride sur le circuit d'Alès que les autres véhicules. Et pourtant..


Il ne faut pas oublier le GPL. Parent pauvre de la transition écologique, ce carburant n'est guère aidé par les pouvoirs publics. C'est pourtant une alternative, qui évite les particules et les oxydes d'azote. J'ai pu prendre le volant à RIVE d'une Clio IV au GPL. Elle avait été équipée par la société Borel*, avec un kit qui se monte sur la version TCe 90 et qui permet d'abaisser les niveaux de CO2 à 96 g par km. L'autonomie en mode GPL est de plus de 600 km. Même s'il faut débourser 2500 € pour l'installation, on paie moins cher par la suite le prix du carburant au litre (moins de 0,90 € le litre).


C'est encore pire pour le gaz naturel. Mis à part des flottes captives, qui peut rouler aujourd'hui au GNV ? La France n'a pas de réseau et ne fait rien pour développer cette filière, qui réduit pourtant de 20 % les émissions de CO2 et que les grands équipementiers (dont Bosch par exemple) citent comme étant une motorisation d'avenir.


Quant aux biocarburants, on n'en parle plus non plus. Un constructeur comme Opel ne vient plus avec ce genre de version aux RIVE (les voitures n'étaient pas du tout demandées à l'essai). Le seul véhicule à l'éthanol que j'ai trouvé est ce kart à l'E85, exposé sur le stand du pôle mécanique d'Alès-Cévennes.

*qui équipait aussi une Peugeot 208 Vti 68 (89 g) et un Dacia Dokker (129 g).