jeudi 2 juillet 2020

Mini e : un kart électrique

Dans le cadre des essais organisés par l'AMAM, en début de semaine dans l'Oise, j'ai fait le test de plusieurs modèles électriques, dont la Mini Cooper SE. C'était un moment particulier car je fais partie de ces vieux journalistes qui ont eu l'opportunité de rouler avec la Mini électrique de toute première génération. Elle a été développée il y a plus de 10 ans (en 2008 exactement et à 650 exemplaires) pour tester la technologie et le marché. Et il y a à la fois des similitudes et des différences.


Dans la Mini électrique de référence, BMW avait déjà privilégié la performance. Mais pour être honnête, la batterie était une pièce rapportée et la tenue de route était assez aléatoire quand on mettait le pied dedans. Autre caractéristique : le frein moteur était tellement puissant qu'on avait l'impression d'avoir un parachute accroché derrière. L'idée était d'avoir une pédale unique, dans la mesure où il n'était presque pas nécessaire de toucher au frein.

Sur la version de 2020, on retrouve ce même frein moteur. C'est d'ailleurs aussi une caractéristique de la BMW i3. Par défaut, la voiture est configurée pour ralentir fortement quand on lève le pied. Mais, on peut régler le niveau du freinage récupératif au tableau de bord.


En ce qui concerne la puissance, elle est bien là puisque la Mini e développe l'équivalent de 184 ch (135 kW). Le côté dynamique est clairement mis en avant, puisque ce modèle est présenté comme un kart électrique. Et on peut épicer le tout en passant en mode sport. La Mini e accélère de 0 à 60 km/h en 3,9 s et de 0 à 100 km/h en 7,3 s. Et la tenue de route ? Bien. Par temps de pluie, j'ai senti l'électronique limiter le patinage des roues alors que j'envoyais gaiement la puissance.


Précisons qu'il y a 4 modes de conduite. J'en ai déjà parlé : le mode SPORT se distingue par une meilleure réponse au volant et une accélération plus franche. Le réglage standard est le mode MID, axé sur le confort. On peut ensuite choisir le mode GREEN pour économiser de l'énergie, ou opter pour le mode GREEN+ qui réduit ou désactive le chauffage, la climatisation et le chauffage des sièges afin d’augmenter l’autonomie du véhicule.

Sur le plan de l'autonomie, la batterie de 32,6 kWh revendique entre 235 et 270 km. On trouve mieux sur le marché, mais la Mini e compense par sa personnalité.


Sinon, on peut mentionner la présence d'un cockpit spécifique et d'un bouton start de couleur jaune. Electrique mais stylée cette Mini.