vendredi 14 décembre 2012

Les constructeurs misent sur les aides à la conduite pour enrichir la navigation GPS

Face aux logiciels de guidage gratuits (notamment celui de Google, celui d'Apple ayant du mal à convaincre), de plus en plus sophistiqués (comme iOn Road qui utilise le capteur vidéo du smartphone pour faire de la réalité augmentée) et que l'on pourra consulter demain avec plus d'aisance sur les écrans de bord, grâce à des systèmes à venir comme Mirror Link, les constructeurs risquent de vendre moins de GPS embarqués. A moins bien sûr de proposer des services supplémentaires. Aujourd'hui, ils proposent des applications et essaient de mettre en valeur le confort d'utilisation sur un large écran tactile. Il faudra toutefois aller plus loin, en intégrant ce que l'on appelle les ADAS (Advanced Driving Assistance Systems).



Les systèmes d'aide à la conduite, qui sont plébiscités de l'autre côté du Rhin, et un peu absents en France, pour ne pas dire inexistants, constituent en effet une opportunité de croissance. Avec le développement de capteurs, qui aident à détecter des dangers (animaux, piétons, autres véhicules), et avec l'arrivée programmée de la communication entre véhicules, la navigation va considérablement s'enrichir. Elle pourra intégrer des alertes (chantier, accident, bouchon) avec beaucoup plus d'efficacité que les sources classiques d'information. Sur l'exemple de Coyote, les constructeurs pourront relayer les données issues de leurs véhicules (capteurs d'adhérence) et fournir en prime une véritable cartographie des pièges de la route.


Il ne reste plus qu'à mettre en place ces moyens. Nissan l'a déjà fait avec son Data Center, qui suit à la trace les Leaf. Résultat : Au Japon, le calcul d'itinéraire indique non seulement l'heure d'arrivée mais aussi l'état prévisionnel de la batterie à l'arrivée (par rapport au profil de la route). Une autre nouvelle fonctionnalité est la consommation moyenne d'énergie sur un axe donné, toujours grâce aux données collectées par le constructeur.