lundi 22 janvier 2018

Une silhouette, plusieurs motorisations... une idée déjà ancienne

Au salon de Detroit, Lexus présente un concept-car qui pour nom LF1-Limitless. Au-delà de son design et de sa technologie embarquée, ce véhicule a une particularité… Celle de proposer 5 motorisations au choix. Le client pourrait donc opter pour de l'essence, de l'hybride, de l'hybride rechargeable, de l'électrique à batterie ou pour la pile à combustible. Ce concept va dans le sens de ce que Toyota annonçait récemment, quand il disait que chaque modèle de la marque mère et de Lexus serait disponible dans des versions électrifiées à partir de 2025.

Une seule silhouette, 5 motorisations. Lexus va donc adopter le même schéma que bon nombre de constructeurs, qui préfèrent opter pour une même base plutôt que de multiplier les modèles spécifiques, plus difficiles à amortir. C’est l’approche par exemple de Mercedes ou encore du groupe Volkswagen.

C'est aussi celle de PSA. En marge du salon de Detroit, Carlos Tavares a déclaré la semaine dernière que 100 % de la gamme serait disponible d’ici 2025 dans au moins une version électrifiée. On savait déjà que ce sera le cas pour 80 % des modèles dès 2023. Cela signifie que chaque modèle sera disponible dans une version hybride rechargeable et/ou électrique, en plus de la version thermique de base. A ce propos d’ailleurs, le PDG de PSA n’a rien annoncé concernant la fin de l’essence et du Diesel. A terme, ce sont 40 modèles électrifiés que proposera le groupe français, autour de ses cinq marques.

Renault va aussi utiliser des plateformes communes pour décliner des motorisations différentes à partir d'une même base. Précisons que l’idée d’un même modèle avec plusieurs énergies a déjà été explorée par la marque au losange dans le passé. En 1999, la marque avait présenté sur la base du Scenic des versions électrique, hybride, au gaz naturel et au GPL, en plus de l’essence et du Diesel. La seule trace visible de ce concept, dont je me souviens très bien, est un article de l'Argus (qui avait été rédigé à l'époque par un journaliste passé entre-temps à la com' de Renault. Une seule plateforme, six énergies différentes. C’était même plus abouti à l'époque* que Lexus.

Renault ne pouvait aller jusqu'à sept avec l'hydrogène, car à l'époque le matériel remplissait une bonne partie de la voiture.