mardi 15 novembre 2011

Quels seront les opérateurs de mobilité de demain ?

Voilà une question que l'on peut se poser, alors que Better Place vient de lever 200 millions de dollars suite à un nouveau tour de table. La start up israélienne, qui veut se positionner sur les services autour de la mobilité électrique, a levé au total 750 millions depuis sa création. Et elle pèse 2,2 milliards de dollars. Pourtant, Better Place ne vend rien encore. La société, qui n'a convaincu à ce jour que Renault chez les constructeurs, va lancer ses services au premier trimestre 2012 avec la Fluence ZE en Israël et au Danemark avec un package calqué sur les forfaits de téléphonie mobile qui comprend l'usage du véhicule et sa recharge. Une expérience qui sera suivie à la loupe.



Mais Better Place n'a pas le monopole de ce nouveau business (si business il y a vraiment) de la mobilité. D'autres acteurs se déclarent (tel Bolloré à Paris pour Autolib') et ce n'est sans doute qu'un début. Par exemple, le suisse Toowup se rêve en Google de la mobilité. Cet acteur propose un système d'exploitation et des applications logicielles qui permettent de faire de l'auto partage, du co-voiturage, du service et de la géolocalisation.

Voir la vidéo :



Toowup exploite par exemple le service Ah La Carte qui permet à Montbéliard d'utiliser des véhicules électriques (F-City) et des vélos électriques en libre-service, ou encore de prendre le bus, tout cela avec une même carte pré-payée.



L'opérateur suisse va prendre la parole aujourd'hui dans le cadre du congrès Mobilis, qui ouvre à Belfort et qui va se tenir pendant deux jours. Toowup intervient dans la plénière sur les opérateurs de mobilité, au même titre que PSA Peugeot Citroën (pour Mu chez Peugeot et Multicity chez Citroën), la SNCF, Orange, TomTom, le Syndicat Mixte des Transports en Commun de Belfort et le BIPE. Ces spécialistes vont donner leur vision à travers des exemples locaux et nationaux. On est à un tournant, avec des spécialistes qui cherchent à élargir leur offre et de nouveaux entrants qui veulent se faire une place. Mais, un acteur peut-il y arriver seul ou est-ce que ce nouveau schéma passe par des partenariats ?