vendredi 22 juin 2018

Premier contact avec la Peugeot 508

Hier, j'ai pu faire l'essai de la 508 : un modèle qui avait marqué le salon de Genève, en raison de son design et de son parti pris en matière de sportivité. Il est vrai que l'auto est jolie à regarder et encore plus sympa à conduire, même si cela réclame de la part du pilote une position basse et un corps à corps que permet le petit volant du i-Cockpit.


Car oui, c'est au tour de la 508 d'adopter cette combinaison unique qui a séduit 4 millions de clients chez Peugeot. La recette est connue : un volant compact, un combiné placé en position haute et un écran tactile sur le côté. Le concept assure le succès de la 3008 et de la 5008.


Pour l'anecdote, l'habitacle est issu du concept Exalt, que Peugeot a présenté pour la première fois dès 2014 en Chine. C'est en tout cas la configuration que l'on retrouve sur la ligne GT. On se retrouve avec une sorte de tunnel central qui fait une séparation entre le conducteur et le passager avant.


Du coup, c'est en dessous de ce tunnel que se trouvent les deux prises USB (une de chaque côté) et le système de recharge par induction pour le smartphone.


En ce qui me concerne, je me suis senti bien au volant et j'ai pu apprécier l'agilité de la 508, notamment sur des motorisations puissantes (180 ch BlueHDI et 225 ch Pure Tech). La voiture est maniable et on finit par oublier ses dimensions sur des routes sinueuses.


Par contre, pour une raison que je ne m'explique pas, je n'ai pas pu activer le régulateur de vitesse intelligent et donc bénéficier d'une assistance de niveau 2 sur l'autoroute. J'ai eu sur deux modèles différents le message "activation refusée, conditions inadaptées", alors que nous étions sur l'A8 et que le marquage au sol me paraissait de qualité suffisante (bien qu'un peu fatigué).


Cela dit, je n'ai aucun doute sur l'efficacité du système, car c'est le même que celui appliqué sur la DS7 Crossback. Mais, j'ai été un peu frustré.


Au passage, je voudrais signaler qu'il est compliqué d'accéder aux menus du limiteur et du régulateur, puisque le commodo se trouve derrière la branche du volant et qu'il est de fait invisible. Cela réclame donc d'avoir une mémoire tactile des différents boutons et molettes.


Sur une journée, qui était essentiellement axée sur la tenue de route et les motorisations, je n'ai pas pu tester toutes les aides à la conduite. Mais, j'ai pu voir s'afficher des messages (véhicule trop proche) sur le tableau de bord. J'ai utilisé aussi CarPlay et la navigation connectée TomTom, dont l'info trafic est d'une précision très appréciable.


Par contre, j'ai pu expérimenter la vision de nuit. Non pas dans le trafic, mais de façon statique, une démo ayant été planifiée par Peugeot dans une salle plongée dans le noir.


On voit sur la photo ci-dessus ce que donne la détection d'un piéton sur l'écran de bord (sur la gauche). C'est une image thermique en noir et blanc.


On la voir encore mieux ici.


Et pour terminer sur la technologie, la 508 bénéficiera d'une motorisation hybride rechargeable dans le courant du second semestre 2019. Une version qui proposera une puissance cumulée de 225 ch et un rayon d'action de 50 km en mode électrique. En attendant, c'est surtout le Diesel qui assurera le gros des ventes sur cette berline, qualifiée de "radicale" chez Peugeot.