Nexyad se montre assez critique sur l’industrie automobile française, pas assez au niveau selon lui, et qui ne s’intéresse pas au savoir-faire des petites sociétés, laissant ainsi des start-up sur le bord du chemin.
Il rappelle que MobilEye a mis 8 ans et demi pour signer son premier contrat. Sans se comparer à cet acteur prestigieux, la PME de Saint-Germain-en-Laye affirme aujourd’hui avoir des technologies à la pointe. Elles peuvent par exemple évaluer si la caméra de bord est en mesure de vraiment percevoir le danger, en fonction des conditions de luminosité.
Sa plus grande contribution concerne la connaissance des risques routiers, issue de travaux menés avec des experts de 19 pays. Elle a mis en boîte ces raisonnements. Nexyad peut ainsi rendre la voiture plus intelligente et lui apprendre à anticiper sur certaines situations, en ralentissant préventivement, alors que la tendance est plutôt d’améliorer la perception pour optimiser le freinage automatique d’urgence.
De la même façon, son expertise en matière de détection de la route – combinée à celle de la conscience du risque –permet aujourd’hui de faire franchir des ronds-points à un véhicule autonome. Ce qui est pourtant considéré comme un défi. L’expérience a été réalisée avec une navette d’ISFM (Intelligent Systems For Mobility), la start-up montée par Frédéric Mathis, un ancien de VEDECOM.
*SafetyNex (mesure de risque en temps réel pendant la conduite), qui se décline également en d’autres produits : VisiNex (mesure de la visibilité pour les ADAS), RoadNex (détection de la route pour les ADAS) et ObstaNex (détection d’obstacles comme les voitures et les piétons pour les ADAS).
