La recharge plus facile en Europe avec le standard ouvert OPCI

J'ai déjà eu l'occasion de parler, il y a moins d'un an, d'un protocole ouvert facilitant l'itinérance, et donc la recharge des véhicules électrifiés en Europe. Il a pour nom OCPI (Open Charge Point Interface). Mis au point par des néerlandais, ce projet avance, puisque plusieurs partenaires ont accepté de se regrouper pour constituer une organisation formelle. La structure regroupe Allego, E.on, EVBox, Freshmile, le Gireve, Plugsurfing et le porteur de l’initiative, NKL (Plateforme néerlandaise de connaissance pour les infrastructures de charge).

Le transport public croit aussi à la mobilité autonome

Si d'aucuns pensent d'abord à Uber, Didi Chuxing et éventuellement des constructeurs automobiles comme Daimler, les mieux placés pour faire de la mobilité autonome seront peut-être tout simplement les acteurs du transport public. Ils savent ce qu'est le service aux voyageurs et ont déjà mis en service des modes de déplacement autonomes (comme le métro par exemple). On sait que Transdev est en lice pour proposer des services (comme le transport à la demande en banlieue de Rouen à la rentrée), mais il faut compter aussi avec Keolis, qui mise sur la mobilité partagée et autonome.

Une entrée en bourse timide pour Navya

C'est la première fois qu'un acteur français de la voiture autonome entre en bourse. Cependant, l'entreprise hexagonale, dont le siège social est basé à Villeurbanne, n'a pas atteint ses objectifs. Elle a levé environ 37,6 millions d'euros, alors que son Président, Christophe Sapet, comptait lever entre 51 et 65 millions d'euros. Sur la base du prix d'offre à 7 euros par action, la capitalisation boursière de Navya s’établit à environ 190 millions d'euros, avec des actionnaires qui ont pour nom Valeo, Keolis et la région Île-de-France.

Réduction du CO2 : toujours un objectif de - 30 % en 2030

Récemment, les députés des commissions Transports et Industrie du Parlement Européen ont examiné le texte relatif aux objectifs des émissions de CO2 après 2020. Comme le proposait la Commission, la réduction de émissions de CO2 des véhicules légers devrait atteindre 15 % en 2025, puis 30 % d’ici à 2030. Le Parlement préfère s’abstenir de communiquer en termes de grammages, dans un contexte de transition entre le cycle NEDC et WLTP. La copie devrait être revue dès 2023, échéance à laquelle l’industrie automobile aura davantage de recul pour examiner l’impact du cycle WLTP sur les émissions de CO2.

Le Diesel peut-il reprendre en Allemagne ?

C'est un véritable paradoxe. Alors que le Dieselgate n'en finit plus, que le patron d'Audi est toujours en prison, et qu'Opel semble inquiété, il s'est produit un drôle de phénomène outre-Rhin. Grâce aux lancements de plusieurs modèles satisfaisant à la norme Euro 6, plusieurs constructeurs (BMW, Daimler, Volkswagen) ont observé une reprise de leurs ventes de Diesel en Allemagne au deuxième trimestre. Ainsi, la part chez VW s’est établie à 38 % au deuxième trimestre, alors que la part de marché du diesel sur le marché allemand total n’a atteint que 32 % sur la période (contre près de 50 % au début de l’année 2017).

BMW devient le champion des rayons X

Le constructeur allemand vient d'introduire une nouvelle technologie au sein d'une usine pilote, aménagée au sein de son centre de recherche, le FIZ. Il s'agit de la tomographie par ordinateur. Grâce à 4 robots, qui tournent autour du véhicule, il est possible de faire une analyse par rayons X d'un prototype entier, avec des milliers d'images de coupe en 3D à l'échelle du micron. Jusqu'à présent, les rayons X étaient utilisés pour des pièces, mais pas pour une voiture tout entière. Et il fallait auparavant démonter entièrement tout nouveau prototype physique pour en faire l'analyse.

Mobilité propre : un tour de vis pour le thermique, assez peu d'ambitions pour l'électrique

Nicolas Hulot et Elisabeth Borne ont présenté hier matin les engagements de l’Etat en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air. Ces annonces devraient figurer au menu de la future LOM (Loi d'Orientation sur les Mobilités), qui se fait attendre. Il a été question de l'auto, de mobilité partagée, mais aussi de poids-lourds et de transports en commun propres. Pour ce qui concerne les voitures, il n'y a rien de bien nouveau, à part la sévérisation du malus (dont le seuil de déclenchement passera de 120 g à 117 g dès 2019), qui servira à compenser le bonus, qui reste à 6 000 euros pour les véhicules électriques (dont ceux à pile à combustible), et jusqu'à 10 000 euros dans le cadre de la prime de conversion.

Hyundai Nexo : le futur vu par Hyundai

Alors que le lancement doit intervenir cet été, parlons un peu du Nexo. Ce modèle, qui coiffe la gamme (avec un tarif de 72 000 euros), fait le pari de l'hydrogène. Et il revendique une autonomie de 666 km selon le nouveau cycle WLTP. J'aurai l'occasion d'ici la rentrée de parler plus en détail de ses performances. Mais, à ce stade, je voudrais vous parler des technologies que le Nexo étrenne. Car ce SUV n'est pas seulement un véhicule propre, il innove sur un certain nombre de points.

Mégane R.S Trophy : la nouvelle vitrine technologique de Renault

Réservée aux amateurs de conduite sportive, la nouvelle Mégane R.S Trophy étrenne plusieurs nouveautés, dont un moteur qui réussit l'exploit de proposer plus de puissance et de brio malgré les contraintes liées à la dépollution (avec la présence d'un filtre à particules). Renault Sport a soigné également le comportement avec le système 4CONTROL à quatre roues directrices, les amortisseurs à butées hydrauliques de compression, le châssis Cup (avec suspensions raffermies et un différentiel à glissement limité mécanique Torsen). Le freinage est également optimisé par des freins à disques avant bi-matière. Une panoplie qui fait de la R.S Trophy une véritable vitrine technologique.

Diesel biturbo : une singularité d'Opel

Par les temps qui courent, parler d'autre chose que de l'électrique ou de l'hybride rechargeable relève d'une audace folle. Et mettre en avant le Diesel, qui plus est dans une version biturbo, serait presque un sacrilège. Et pourtant, c'est ce que fait Opel avec l'Astra, avec un 1,6 L CDTI BiTurbo qu'il n'hésite pas à qualifier de Diesel au superlatif. La marque allemande a adapté ce moteur à la norme Euro 6 Temp, ce qui lui fait perdre 10 ch au passage.

Citroën propose des lunettes contre le mal des transports

La marque aux chevrons propose sur sa boutique en ligne les lunettes Seetroën. Il s’agit d’un dispositif paramédical breveté et testé. La monture reprend la technologie Boarding Ring, développée par une start-up française*. L'astuce consiste à avoir devant chaque oeil un anneau translucide rempli d’un liquide bleu, ainsi que deux autres sur les côtés. Ainsi, le mouvement du liquide des anneaux dans le sens frontal (droite/gauche), mais également dans le sens sagittal (avant/arrière), permet de recréer une ligne d’horizon et ainsi de résoudre le conflit sensoriel à l’origine du mal des transports. .

L’Angleterre précise sa feuille de route pour 2040

Aligné sur la France au niveau des dates, pour la sortie des moteurs thermiques, le gouvernement britannique se différencie dans la manière. Il a publié récemment un document détaillant sa stratégie « Emission Zéro ». Dans celui-ci, il confirme bien l’arrêt de la vente de voitures et d’utilitaires légers neufs roulant à l’essence ou au gazole d’ici à 2040, mais précise néanmoins que les hybrides ne seront pas concernés par cette interdiction.

DS Automobiles dévoile (en partie) son futur

Hier, le patron de la griffe haut de gamme du groupe PSA a tenu à faire un point sur ses ventes et à donner un aperçu de sa stratégie pour les mois et années à venir. On a appris ainsi que 31 000 voitures avaient été vendues dans le monde depuis janvier. Soit, une augmentation de 14 % (+ 35 % sur le second trimestre). En Europe, le gros des volumes est assuré par la DS7 Crossback (41 %), qui devance la DS3 (38 %). Le SUV de luxe français connaît un début encourageant.

Bosch et Daimler avancent sur le robot-taxi

En avril 2017, Bosch et et Daimler avaient annoncé une coopération sur le véhicule autonome. Mardi, les deux partenaires ont organisé une conférence téléphonique pour annoncer une accélération dans leurs projets. Ils ont en effet décidé de s'associer avec Nvidia (pour sa plateforme d'intelligence artificielle Drive Pegasus) et surtout de lancer un test grandeur nature dans une ville de Californie. On ne sait pas encore laquelle, mais la date annoncée est 2019.

5G : une solution prometteuse pour la voiture connectée et autonome

Hier, je me suis rendu sur le circuit de Montlhéry, près de Paris, à l'invitation de la 5GAA, qui réunit les acteurs de l'automobile et des représentants de la téléphonie. L'association, qui se réunit 4 fois par an, en différents endroits du monde, a voulu profiter d'un meeting à Paris pour présenter aux médias l'apport de la 5G en termes de sécurité. Et disons le, c'est autrement plus intéressant que le lavage de cerveau autour du 80 km/h.

Citymakers : en avant pour la saison 2

Après une première édition couronnée de succès, NUMA* lance la deuxième saison de CityMakers. Il s'agit d'un programme d’open innovation pour inventer la mobilité urbaine de demain. Il réunit cette année Europcar Mobility Group, le Groupe Renault, la MAIF, Nissan, RCI Bank and Services (et ses startup Karhoo, Marcel et Yuso), Shell et la Ville de Paris. Tous ces partenaires vont relever 6 défis pour lesquels des start-up ou des entrepreneurs peuvent aussi apporter leur contribution.

Pas d’oreilles pour l’Audi e tron

C'est une première mondiale. Le premier SUV électrique d'Audi, l'e-Tron, ne disposera pas de rétroviseurs latéraux. Ceux-ci seront remplacés par des caméras, ou plutôt des rétro-caméras. Un dispositif plus esthétique et surtout plus aérodynamique. La marque aux anneaux y voit un gain en termes d'efficience, mais aussi en matière de confort et de sécurité. Les clients vont bénéficier d'une meilleure qualité visuelle pour détecter ce qui se passe sur les côtés. Pour Audi, qui  a déjà testé la rétrovision numérique aux 24 h du Mans, c'est une nouvelle étape dans la digitalisation de l'automobile.

eWallet : ZF en mode start-up

L'équipementier allemand a fondé Car eWallet GmbH, une start-up basée à Berlin. C'est la suite logique du projet mené en collaboration pendant six mois avec IBM et UBS. L'idée est maintenant de commercialiser ce service, qui permettre d’effectuer des paiements pour la recharge de voitures électriques, mais aussi pour régler des péages, des frais de stationnement ou de covoiturage. Les premiers projets pilotes de Car eWallet devraient être lancés dès le second semestre de cette année.

Véhicule autonome : la désolante étude de la MAIF et de l'UTAC-CERAM

"Les systèmes d’aide à la conduite des véhicules partiellement automatisés sont souvent performants, mais ils ont encore du mal à reconnaître l’environnement et sont très loin d'être autonomes", selon une étude de la Fondation Maif et du centre d’essais UTAC-CERAM. Les deux partenaires ont testé pendant 18 mois neuf véhicules de marque Volvo, Audi, Tesla, BMW et Mercedes, déjà sur le marché. J'avais déjà évoqué sur ce blog l'étude, car elle avait été annoncée dans le cadre d'une journée consacrée à la voiture autonome dans les locaux de la Sécurité Routière, il y a quelques mois. Et c'est du pain bénit pour imposer des mesures comme le 80 km/h, plutôt que de miser sur l'intelligence. Si le but était de décrédibiliser ce que fait l'industrie automobile, bravo. Mission accomplie. Sauf que tester des aides à la conduite de niveau 2 avec la même exigence que pour une voiture autonome, cela revient à mesurer les émissions réelles de véhicules Diesel qui ont été conçus pour atteindre les seuils requis uniquement en laboratoire (parce que c'était la réglementation à l'époque). Après, c'est facile de critiquer.

Autolib' : Renault et PSA prêts à prendre la suite de Bolloré

Hier, la Ville de Paris a officialisé l'arrivée de Renault pour reprendre une partie du service Autolib'. La marque au losange, qui n'a pas signé de contrat, va déployer son offre à partir de septembre. Il y aura une offre de VTC électriques (via Marcel, une start-up qui fait partie du Groupe Renault), une offre de véhicules électriques en autopartage accessibles en libre-service 24/7 et sans stations et enfin une offre de véhicules électriques en autopartage en boucle, pour des trajets plus longs (Renault Mobility, avec des véhicules accessibles en libre-service 24/7 depuis des parkings Renault ou chez des partenaires).

M, la mobilité par Volvo

Vous connaissiez déjà Free2Move (PSa), Moia (Volkswagen), ou encore Moovel (Daimler)... Voici maintenant M, la nouvelle marque de Volvo pour désigner le transport à la demande. Elle sera lancée en Suède et aux États-Unis au printemps 2019. Un premier test en grandeur nature est prévu dès cet automne à Stockholm. L'intérêt de l'offre vient du fait qu'elle intègre de l'intelligence artificielle.

French Mobility : une réponse à un écosystème de plus en plus complexe

Vous avez déjà entendu parler de la French Tech... Mais, la French Mobility, ça vous parle ? Si vous l'ignoriez, c’est une communauté ouverte à tous les acteurs de la mobilité (entreprises de transport, start-up, collectivités locales, incubateurs, fonds d'investissements, organismes de formation, associations, etc). Elle vise à créer un environnement propice pour le développement de nouvelles mobilités, pour les voyageurs et les marchandises.

La Corée veut devenir l'un des grands pays de l'hydrogène

Alors que la France veut débourser 100 millions dès 2019 (et 100 millions ensuite par an, si tout va bien jusqu'en 2022) pour l'hydrogène, la Corée du Sud prévoit de mettre près de 2 milliards sur la table (2 600 milliards de wons) pour occuper la première place sur le marché mondial. Une différence de moyens et d'ambitions qui devrait interpeller les pouvoirs publics.