mardi 3 juillet 2018

French Mobility : une réponse à un écosystème de plus en plus complexe

Vous avez déjà entendu parler de la French Tech... Mais, la French Mobility, ça vous parle ? Si vous l'ignoriez, c’est une communauté ouverte à tous les acteurs de la mobilité (entreprises de transport, start-up, collectivités locales, incubateurs, fonds d'investissements, organismes de formation, associations, etc). Elle vise à créer un environnement propice pour le développement de nouvelles mobilités, pour les voyageurs et les marchandises.


La démarche French Mobility s’inscrit en complément opérationnel de la future LOM (Loi d’Orientation des Mobilités). Attendue dans les prochains mois, cette loi qui capitalise sur les Assises de la Mobilité, va moderniser le cadre législatif et favoriser les innovations.

La loi permettra de faciliter le développement des nouveaux usages dans la mobilité (autopartage, covoiturage, voitures électriques, partage des données…) et de mettre en place des plateformes de réservation multimodales. Elle pourra aussi à améliorer et moderniser les outils de régulation du trafic
existants (voies dédiées, péages urbains…) et à déterminer des investissements dédiés à la
modernisation des infrastructures

Le plan d’actions French Mobility, annoncé lors du salon européen des mobilités 2018, comporte 7 mesures principales déployées sur deux ans. Six groupes pluridisciplinaires (État, collectivités, entreprises, start-up, associations…) travaillent déjà à des prototypes pour sa mise en œuvre. Et la méthode consiste à guider les entrepreneurs vers le bon guichet et à favoriser le déploiement de leurs idées.

L'ambition est de donner à la France des outils pour innover et faire passer les idées des start-up à l'échelle, afin de ne pas laisser le champ libre à des acteurs tels que Google, Uber et Alibaba.

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