Comme j'ai pu le voir au Cebit de Hanovre, la semaine dernière, Volkswagen s'intéresse beaucoup à l'ordinateur quantique. La marque pense que la puissance de calcul incroyable va permettre d'obtenir des gains dans plusieurs domaines, dont l'intelligence artificielle, mais aussi pour déterminer les meilleures batteries pour les véhicules électriques de demain.
Les experts ont réussi à simuler des molécules telles que l’hydrure de lithium et les chaînes carbonées. Ils travaillent maintenant sur des composés chimiques plus complexes et souhaitent parvenir, à terme, à simuler la structure chimique de l’ensemble d’une batterie électrique sur un ordinateur quantique.
À long terme, un algorithme quantique pourrait simuler la composition chimique d’une batterie sur la base de différents critères tels que la réduction de poids, la densité de puissance maximale ou l’assemblage des cellules et fournir un modèle prêt à être utilisé pour la production. Cela accélérerait significativement le processus de développement des batteries, qui reste très exigeant en temps et en ressources.
Pour ce projet de simulation des matériaux électrochimiques, le service IT travaille en étroite coopération avec le service Recherche du Groupe Volkswagen. Un accord a été conclu avec Google, mais le constructeur allemand s'intéresse aussi à ce que fait IBM.
Comme on peut le voir ici, l'ordinateur quantique peut aussi permettre de travailler sur d'autres énergies, comme l'hydrogène.