Le constructeur japonais annonce le démarrage, à compter de ce 5 mars, de tests en conditions réelles de son service de robot-taxi. Au total, 300 personnes vont participer à cette opération d'une durée de 15 jours à Yokohama, où se situe le siège du groupe, dans un cadre très encadré par les autorités locales. Deux voitures électriques, équipées de 13 caméras associées à un radar et six scanners pour détecter les obstacles, seront mises à disposition des participants, qui pourront les réserver via une application développée par son partenaire local de technologies mobiles DeNa.
Les véhicules effectueront un trajet prédéterminé de 4,5 km dans le quartier portuaire de Minato Mirai, en présence d'un conducteur par mesure de sécurité et sous la surveillance d'opérateurs d'un centre de contrôle. Les deux sociétés visent un déploiement commercial de ce service baptisé « Easy Ride » vers 2020, au moment où Tokyo accueillera les jeux Olympiques.
Les deux partenaires ont jugé « le potentiel énorme » au Japon pour ce type de services, citant un manque de chauffeurs de taxis, des personnages âgées qui ont du mal à se déplacer ou encore l'essor du nombre de touristes. Le groupe français Renault a lui aussi prévu des tests similaires au printemps dans la métropole Rouen Normandie, en partenariat avec Transdev.