L'objectif n'est pas seulement de développer des véhicules autonomes, comme j'ai pu le lire ici et là (la marque sera l'une des dernières à demander à ses clients de lâcher le volant). Il sera aussi de proposer de nouveaux services venant renforcer l'expérience de conduite, essentiellement dans le domaine de la connectivité.
Il n'est pas inutile de rappeler que Porsche avait, à la surprise générale, investi en 2014 dans l'opérateur de trafic INRIX. C'était déjà un premier signe d'intérêt de la marque pour les technologies reliant le véhicule à l'infrastructure.
Sous la houlette de Thilo Koslowski, récemment débauché de Gartner et spécialiste des technologies de l'information, Porsche Digital va travailler avec de nouveaux talents. Bien que basée à Ludwisburg, en Allemagne, l'entreprise aura des relais dans la Silicon Valley et en Chine. C'est un écosystème que Porsche veut créer, à l'image de ce qu'Audi a déjà entrepris en partie.
Cette filiale est aussi un signe que Porsche veut favoriser l'innovation dans tous les départements de l'entreprise. Comme quoi Darwin avait raison : seule l'adaptation rapide permet de préserver les espèces face à de nouveaux défis.
