A l'occasion d'une campagne d'essais sur les hybrides rechargeables, organisée par le concessionnaire BMW de Tours, j'ai pris le volant de deux modèles sur les trois qui m'étaient proposés : l'Active Tourer 225 xe et la 330 e. Volontairement, j'ai choisi de faire l'impasse sur le X5 qui, de l'avis du conseiller de BMW Amplitude, n'était de toute façon pas le véhicule le mieux adapté à cette motorisation. Et j'ai toute de suite pris le parti de la Série 2.
Pour plusieurs raisons, j'avais envie de rouler avec l'Active Tourer. C'est une traction, contrairement aux autres modèles, et on y est plutôt bien installé avec une position de conduite en hauteur. Sur un parcours alternant ville, route et autoroute, j'ai pu apprécier le silence de fonctionnement de la 225 xe, dont on perçoit à peine la transition entre l'électrique et le thermique. Equipée d'une boîte auto à 6 rapports, la BMW peut se montrer souple. Mais, quand on opte pour le mode sport, la réactivité est vraiment rapide.
Le conducteur dispose de 224 ch qui se manifestent en un clin d'oeil. Pour l'anecdote, le moteur est le même 1,5 l de 3 cylindres que l'on retrouve à bord de la... i8. L'Active Tourer hybride rechargeable est proposée à partir de 38 950 euros.
Après ce galop d'essai, à bord d'une version qui avait l'affichage tête haute sur une lamelle en plexiglass (comme chez Mini), j'ai donc enchainé avec la Série 3. C'est un tout autre univers. On est assis beaucoup plus bas, et pour tout dire j'ai été déçu. Equipée d'une boîte auto à 8 rapports, et plus puissante (252 ch) avec son 4 cylindres de 2 litres boosté par un moteur électrique, la 330 e n'est pas aussi performante qu'il n'y paraît. Les sensations sont moins franches au niveau de l'accélération. Je ne saurais comment l'expliquer, mais la familiale électrifiée est plus sympa à conduire que la berline. Autre argument : elle coûte 8000 euros de moins que sa grande soeur.
En tout cas, chez BMW, on pense que l'hybride rechargeable a des atouts pour séduire les entreprises. C'est comme l'électrique, il faut l'essayer pour se rendre compte de l'apport de la technologie autorisant le zéro émission en ville et de la puissance sur la route.