Selon une étude récente, la pollution de l'air due aux particules fines serait responsable de 48.000 décès chaque année en France. Ces particules sont généralement associées au diesel (comme s'il n'y avait pas non plus des usines et des engrais), mais personne ne pense aux particules issues du freinage. Pourtant, 26 % des particules sont bien évacuées par les freins, les pneus et la route. Dans l'automobile, une solution a été développée par Tallano Technologie avec un aspirateur à particules. Plus récemment, un autre système a été présenté pour les bus.
Elle nous vient du groupe Telma. Cette société, crée en 1946, est le leader mondial du freinage sans friction. Cette PME industrielle française fabrique 12 000 freins à induction par an pour les secteurs du transport et de l'industrie.
La technologie des ralentisseurs Telma est basée sur le principe physique de l'induction électromagnétique. Sans friction, ce système n'émet aucune particule fine contrairement aux plaquettes et freins, dont le ralentisseur évite en outre l'usure et donc leur impact sur l'environnement.
Ces résultats ont été mis en évidence par une étude, réalisée par le cabinet indépendant EVEA et portant sur des véhicules de collecte des ordures ménagères. Ce type de véhicule en zone urbaine passe 80 % de son temps à l'arrêt, 38 % à accélérer et 22 % à freiner. En comparaison avec un véhicule équivalent, le dispositif de Telma permet de réduire de 85 % l'émission de particules fines
62 % les effets sur la destruction de la couche d'ozone
65 % la toxicité humaine non cancérigène
75 % l'épuisement des ressources naturelles
81 % l'acidification, 81 % le changement climatique et enfin 82 % l'ozone photochimique.
Telma affirme que son système s'applique sur les camions, les bus, ainsi que sur les véhicules spéciaux.