La semaine dernière, l’UTAC-CERAM et le CCFA ont accueilli à Montlhéry le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, ainsi que les représentants de l’ONISR et de la Gendarmerie nationale. Ceux qui décident de la politique de sécurité routière ont pu rencontrer de vrais experts. Au cours de cette matinée, ils ont eu droit notamment à une présentation du LAB (Laboratoire d’accidentologie, biomécanique et d’études du comportement humain, fondé par PSA et Renault il y a 50 ans). Ce labo a présenté ses avancées en matière de sécurité routière et les progrès spectaculaires obtenus sur les modèles des marques tricolores en matière de sécurité active et passive. Et ils ont pu tester ensuite les fonctions d’aide à la conduite de dernière génération.
Ce qu'on appelle les ADAS sont déployés sur les véhicules des groupes PSA et Renault depuis 2016. Et selon les industriels, ils ont démontré leur efficacité pour protéger le conducteur et ses passagers, mais aussi les autres usagers de la route. Les équipements de dernière génération ont pu être testés sur les nouvelles Renault Clio 5, DS 3 Crossback et Peugeot 508. Ils apportent les fonctions suivantes :
- Freinage actif d’urgence et alerte risque de collision, avec détection de cycliste, de piéton traversant, ou de véhicule à l’arrêt sur la chaussée. La fonction alerte le conducteur d’une situation dangereuse et enclenche le freinage d’urgence si celui-ci ne réagit pas.
- Reconnaissance de panneaux et adaptation de la vitesse du véhicule.
- Alerte de franchissement involontaire de ligne et maintien de la position du véhicule dans la voie.
Bizarrement, la Sécurité Routière ne fait pas état de cette visite et de l'impact de la technologie automobile. On se demande pourquoi...