L'un des derniers constructeurs en date à lancer son assistant vocal est Skoda. La marque tchèque, filiale du groupe Volkswagen, propose en effet sur le Kamiq et la Scala* un système baptisé Laura et qui comprend à la fois les langues et les dialectes. Piloté à la voix, et toujours en ligne grâce à une carte eSIM, il permet de trouver un morceau de musique, contrôler le volume du son, ou effectuer une dictée pour rédiger un SMS. Laura peut également lancer une navigation vers la destination souhaitée. Rien de très révolutionnaire, mais l'assistant vocal pourrait dans un futur proche prendre en charge la commande de certaines fonctions du véhicule et même dialoguer avec le conducteur.
Il suffit donc de dire "Hey Laura" pour activer ce système chez Skoda, où il se déclinera dans d'autres modèles. D'autres marques comme BMW et Mercedes ont décidé d'avoir leur propre assistant vocal. Même PSA va en avoir un d'ici quelque temps.
Il est de bon ton de dire que le match est plié et que ces assistants seront forcément fournis par Apple, Amazon ou Google. La firme de consulting (américaine) estime ainsi que 20 millions de véhicules seront équipés de ces systèmes en 2023. Bizarrement, il n'est pas question de Cortana de Microsoft qui peut aussi se glisser dans l'habitacle. Comme toujours, la Geek Attitude consiste à vanter les mérites de la Silicon Valley, comme s'il n'existait rien d'autre.
Les chinois auront pourtant leur propre solution (HiAssistant de Huawei) et il en sera de même pour les coréens (avec Samsung).
Après, les constructeurs peuvent très bien choisir d'intégrer Alexa ou un autre système (Google pour Renault--Nissan), sans que cela ne soit exclusif. Mais, ils feront tout pour garder le lien avec leur client.
*Précisons que ces mêmes modèles disposent aussi du système SmartLink qui permet de connecter sans fil les smartphones et d'accéder à CarPlay (et bientôt à Android Auto).