lundi 18 mars 2019

Mes impressions en Tesla Model 3

Le hasard faisant parfois bien les choses, je me suis laissé tenter par un essai en mode local de la Tesla Model 3. Plutôt que d'aller au siège de la marque, j'ai répondu à un e-mailing m'invitant à venir prendre le volant à partir du Art Hotel de Rochecorbon, près de Tours. C'est un spot très agréable en bord de Loire qui a la particularité d'accueillir des superchargeurs et des clients de Tesla qui viennent de toute l'Europe. L'essai s'est fait samedi matin, dans le cadre d'un parcours alternant ville, voies rapides et campagne.



La version d'essai étai une Model 3 Performance Dual Motor. La puissance combinée des deux moteurs est de 355 kW (soit, 482 ch). L'accélération de 0 à 100 km/h se fait en 3,5 s. J'ai pu vérifier que la cavalerie était bien là, en constant au passage que si le train arrière peut glisser un peu la voiture se contrôle facilement (j'avais lâché les chevaux en accélérant à la sortie d'un rond-point et avant que la voiture ne soit bien droite). Il n'y a pas de mode "Ludicrous" pour démarrer façon dragster. Par contre, il y a un mode piste.


Pour accéder à bord de l'auto, pas de clé mais une carte. A terme, ce sera avec votre smartphone qui contiendra les codes.


Quand on entre à bord, il suffit de mettre le pied sur le frein. La Model 3 est démarrée et prête à partir. Le sélecteur de vitesse se trouve à droite du volant.


Le rappel des vitesses engagées (PNRD) n'est pas très lisible. C'est dommage. L'information s'affiche en haut à gauche de l'écran disposé au milieu de la console centrale. Au passage, le nom de la voiture est aussi mentionné. La mienne a été baptisée Dory.


L'écran tactile permet de piloter un tas de fonctions. Il permet par exemple d'activer les... essuie-glaces. Hé oui, il faut passer par lui pour les régler (alors que le commode à gauche du volant permet de lancer le lave-glaces). Mais, comme ils fonctionnent en mode automatique, ce n'est pas tout à fait un handicap.


C'est aussi à partir de l'écran qu'on ouvre une discrète boîte à gants, abritée sous la planche de bord minimaliste.


J'ai pu constater aussi que l'écran pouvait donner des conseils. Voilà ce qui s'est affiché quand j'ai voulu rabattre le cache de l'espace de rangement entre les sièges (et qu'il faut pousser doucement car il est aimanté).


La Model 3 est une auto très sympa à conduire. Pour ceux qui ont déjà roulé en Tesla, on retrouve les sensations qu'on peut éprouver sur une Model S. Le silence et le confort incitent à rouler cool. Il est à noter que l'on peut régler la puissance de la récupération d'énergie au freinage. Le frein moteur est plutôt puissant.


Voici le volant. Les touches permettent d'activer la reconnaissance vocale, mais aussi de changer les stations de radio.


Sur une portion de voie rapide, j'ai activé l'Autopilot. La voiture reconnaît le marquage au sol, mais elle ne sait pas gérer un rond-point quand on arrive en bout de ligne droite.


En ce qui concerne la connectivité, toujours pas de possibilité d'avoir CarPlay ou Android Auto à bord. Une puce permet d'avoir la 4G et d'écouter des services de streaming comme Spotify.


Grâce à la batterie de 75 kWh, l'autonomie reste confortable. J'ai quand même "mangé" 30 km d'autonomie alors que j'ai roulé un peu moins que ça.


La trappe se situe dans le feu arrière gauche, comme sur les autres modèles de Tesla. Notez que la voiture est compatible avec le standard Combo CCS en Europe.


Au final, des impressions plutôt positives pour ce court galop d'essai. L'auto a un joli design et n'est pas une Tesla au rabais. Par contre, en version Dual Motor, on est quand même à 70 000 euros. Cela reste encore du haut de gamme à ce niveau de performance.