À partir de 2022, de nouvelles technologies visant à protéger les passagers, les piétons et les cyclistes deviendront obligatoires sur les véhicules européens. Bruxelles a décidé d’imposer toute une série d’aides à la conduite : l’avertissement en cas de somnolence ou de distraction du conducteur, l’adaptation intelligente de la vitesse, l’aide au maintien de la trajectoire, l’aide au freinage d'urgence, l’aide à la marche arrière par caméra ou capteurs, ainsi qu’un enregistreur de données en cas d'accident. La Commission s'attend à ce que ces mesures contribuent à sauver plus de 25 000 vies et permettent d'éviter au moins 140 000 blessures graves d'ici à 2038.
L'objectif à long terme est d’arriver à un niveau proche de zéro d'ici à 2050.
En mai 2018, la Commission avait déjà proposé de rendre obligatoires certaines mesures assurant la sécurité des véhicules, parmi lesquelles les systèmes réduisant les angles morts dangereux sur les camions et les autobus et la technologie avertissant les conducteurs en cas de somnolence ou de distraction.
Au cours des dernières années, l'Europe a introduit une série de mesures obligatoires qui ont contribué à éviter, selon les estimations, 50 000 accidents mortels par an. Ces mesures comprennent des systèmes de contrôle électronique de la stabilité sur tous les véhicules, ainsi que des systèmes avancés de freinage d'urgence et des systèmes d'avertissement de déviation de trajectoire sur les camions et les autobus.
La technologie est donc utile pour sauver des vies. Et c'est Bruxelles qui le dit. Bizarrement, ni la Sécurité Routière, ni la ligue contre la violence routière ni les éternel(le)s pleurnicheurs (ses) n'en font état. La presse non plus, hélas...