Après la Tesla Model 3, parlons un peu de la Série 3 de BMW. A priori, aucun rapport entre les deux, si ce n'est le chiffre 3. Le fait est que le hasard faisant (parfois) bien les choses, j'ai eu l'opportunité hier de passer la journée avec en région parisienne. Et j'en ai bien profité. Cette prise en main m'a permis de mesurer le dynamisme, les aides à la conduite et la connectivité du best-seller de BMW.
Ma version d'essai était une 330 i. Une auto de 258 ch dont le moteur 4 cylindres en vaut bien 6. Couplé avec une boîte Steptronic à 8 rapports, ce bloc s'est montré à la fois pétillant et assez frugal.
A bord, on est vraiment assis bas et la voiture est clairement tournée vers le conducteur. Ce n'est pas déplaisant quand on est en pleine forme physique et que l'on peut facilement s'asseoir et s'extraire. Tout tombe bien sous la main.
Evidemment, je me suis plus intéressé à la technologie embarquée. On commence donc par le nouveau système d'exploitation BMW 7.0 et le Live Cockpit. C'est le règne du tout-numérique au niveau du tableau de bord.
Evidemment, la marque conserve sa célèbre molette iDrive, mais on peut aussi utiliser un écran tactile pour piloter les fonctions désirées, ou encore la reconnaissance vocale.
A ce propos, j'en ai profité pour tester le nouvel assistant personnel. Il paraît qu'on peut lui donner un nom. En tout cas, on peut parler à la voiture comme à Siri sur son iPhone, une fois qu'on a activé la touche à droite du volant. La voiture a très bien compris les adresses où je voulais me rendre et n'a pas fait de faute. En revanche, sur une autre commande, elle m'a mis RTL au lieu de RTL2.
Sur voie rapide, j'en ai profité pour tester le système Driving Assistant Professional (proposé en option). Celui-ci comprend un régulateur de vitesse actif avec fonction Stop & Go, combiné avec l’assistant directionnel et de contrôle de la trajectoire, l’assistant de maintien de voie, l’avertisseur de franchissement de ligne, ainsi qu'une protection contre les chocs latéraux, un dispositif d’aide à l’évitement ainsi que des systèmes d’alerte qui se déclenche pour les intersections, les priorités et les sens uniques.
Sur l'A13, j'ai apprécié de pouvoir laisser la voiture travailler dans les bouchons à ma place. Elle a géré l'accélération, le freinage et le redémarrage. Il faut toutefois être vigilant : le système ne réagit pas forcément quand une voiture vous coupe la route au dernier moment et s'insère dans un trou de souris.
J'ai remarqué aussi la présence d'une alerte sur la branche du volant. Quand la voiture détecte que vous ne tenez pas le volant, un signal jaune s'allume comme on le voit ici, en plus d'un autre signal lumineux sur le tableau de bord.
Un autre élément très appréciable est l'aide des caméras. C'est indispensable sur ce type de véhicule pour se garer.
Mais, ce n'est pas tout. La Série 3 vous affiche les images des autres usagers qui vous frôlent dans le trafic urbain.
Autre apport en ville : un guidage précis pour la navigation. Voici le rendu dans le tableau de bord, sachant que les instructions sont aussi disponibles sur l'écran central.
Et en prime, voici l'affichage de la vision tête haute (dont une nouvelle version est étrennée par la Série 3). Tout cela pour dire qu'on ne risque pas de se tromper quand le GPS est activé.
Par rapport à la connectivité, on dispose de plusieurs services (météo, news....). Il faut disposer d'un compte pro Office 365 pour recevoir les mails à bord et faire des confs avec Skype.
je précise par ailleurs que ma voiture avait des feux de route au laser en complément des LED. Leur portée est de plus de 500 m.
Au final, la Série 3 hérite de technologies que l'on retrouve des véhicules du segment supérieur. C'est une vitrine de la modernité que propose la marque. Et encore, je n'ai pas parlé d'autres raffinements comme la clé numérique, les mises à jour logicielles à distance et un nouveau service de recherche de places de stationnement dans la rue...