Il faut rappeler que le groupe est déjà présent sur ce marché dans le cadre de sa joint-venture avec e.GO. Les deux partenaires étaient d'ailleurs présents au salon de Genève, où ils ont annoncé le lancement en série de navettes l'année prochaine. La volonté est de produire des navettes qui seront opérées dans les villes de France et d'Allemagne, avec le concours de l'opérateur de transport public Transdev.
ZF voit dans ce secteur des véhicules automatisés un moyen de valoriser sa technologie (capteurs et supercalculateur Pro AI).
Les ambitions du groupe allemand ont de quoi inquiéter les fabricants français comme Easymile et Navya. On sent que le marché va se structurer sous l'effet d'acteurs venus de l'automobile. On peut d'ailleurs rappeler au passage que Continental a investi dans Easymile et que Bosch a présenté au CES en début d'année un prototype de navette. Il faut voir maintenant comment des constructeurs comme Toyota (dont le concept e-Palette est censé donner naissance à un écosystème avec Didi, Uber, Amazon, Pizza Hut et Mazda) et Renault (qui a déjà présenté plusieurs concepts de navettes) vont concrétiser leur volonté d'être opérateurs de mobilité.
