Breaking news : la voiture autonome continue. Sauf pour Uber, très sévèrement critiqué par l'Etat d'Arizona pour la gestion de ses tests, et qui fait l'objet d'une interdiction. Par contre, les expérimentations de Waymo vont vont bon train. La filiale de Google, qui a accumulé plus de 8 millions de km depuis 2009, pense que sa technologie aurait pu éviter l'accident de Tempe. Le fait est que la société a réussi à convaincre Jaguar Land Rover, qui a conclu un partenariat à long terme. Cet accord prévoit la fourniture de 20 000 exemplaires de la i-Pace électrique pour étoffer la flotte de véhicules autonomes déployés sur route ouverte. Ce modèle sera équipé de technologies développées en interne par Waymo. JLR est le deuxième constructeur à conclure un accord avec Waymo, après Fiat-Chrysler.
Les partenariats sont en effet un bon moyen de mutualiser les frais de recherche et de développement. On peut citer à ce propos la plateforme déployée par BMW et Intel, qui regroupe déjà un certain nombre d'acteurs.
Pour sa part, Nvidia, qui a déjà engagé un certain nombre de coopérations, a développé une plateforme d’essais virtuelle pour les voitures autonomes. Dénommée Drive Constellation, elle sera mise à la disposition de ses partenaires au troisième trimestre.
Et en France ? Le travail d'équipe existe également. La PFA, qui rassemble la filière automobile en France, vient justement de répondre à un appel à manifestation d'intérêt ouvert sur le sujet par l'Etat. La Plateforme automobile coordonne un consortium qui réunit les constructeurs (Renault, Groupe PSA), un équipementier (Valeo), des acteurs du transports (Keolis, Transdev, RATP, SNCF) et des acteurs de la mobilité (Navya, Easymile, Twinswheel), ainsi que le monde de la recherche (institut Vedecom, SystemX).