Le réglage s’effectue automatiquement grâce au GPS, en fonction des routes accidentogènes à contrôler. Parallèlement, des caméras situées à l’avant et à l’arrière du véhicule lisent les panneaux de limitation de vitesse situés sur le parcours (comme dans une voiture moderne, pour ceux qui l'ignoreraient) pour confirmer l’exactitude de la vitesse à contrôler.
Après une présentation à la presse le 24 février 2017 à Evreux, une expérimentation de ces voitures a été menée pendant plusieurs mois sur les routes normandes. 50 000 kilomètres ont été parcourus avec les prototypes sur 900 heures de roulage. Ces essais pratiqués dans l’Eure et la Seine-Maritime ont abouti à l’homologation du système.
Concrètement, quand l'opérateur est arrivé sur la zone à contrôler, il met le radar embarqué « en mode contrôle ». Pendant cette phase de roulage, le radar relève automatiquement les excès de vitesse*. Et personne ne peut savoir si le véhicule a été flashé (pas même le conducteur de la voiture-radar). Le flash fonctionne de façon totalement invisible grâce à son dispositif infrarouge. Seul indice : le radar se trouve en fait dans la plaque d'immatriculation à l'avant.
Ce produit de haute technologie calcule en permanence la vitesse des véhicules qu’elle croise ou qui la double et ce, quelle que soit son allure.
Selon la Sécurité Routière, 26 véhicules sont amenés à terme à être déployés en Normandie. Et d'ici 2020, ce sera le cas partout en France. L'ensemble des voitures-radar (383 véhicules au 1er juillet 2017) vont ainsi passer à la conduite externalisée.
*La marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5 % pour les autres radars.
