L'étude sera présentée par Philippe Boucly, le Président de l'AFHYPAC, avec les représentant des partenaires qui sont : Air Liquide, Alstom, le CEA, EDF, Engie, Faurecia, Michelin, Hyundai France Plastic Omnium, la SNCF, Total et Toyota France.
Ce que dit l'étude sur le plan de la mobilité. L'objectif visé est d'arriver à un réseau de 400 stations vers 2030, avec un premier seuil de 150 stations en 2023. Les véhicules à pile à combustible seront dans un premier temps des VP utilisés par les taxis, utilitaires, ainsi que des bus. 200 000 véhicules devraient ainsi circuler en 2030 sur les routes de l'hexagone. En 2050, l'hydrogène pourrait alimenter 1 camions sur 5 et 1 bus sur 4. Le Président de l'AFHYPAC se dit persuadé que l'offre va se développer dans l'automobile, certains constructeurs ayant prévu d'entrer sur ce marché à partir de 2019 et 2020. Dans les villes, les véhicules H2 pourraient réduire de 15 % les émissions locales (CO, NOx).
Le programme d'Hyvolution prévoit un tour d'horizon de ce qui se fait dans le monde (avec des représentants de la Californie, de l'Australie, de l'Ecosse, de la Norvège et de l'Europe), et en France, particulièrement dans les régions (Auvergne-Rhône Alpes, Normandie, Occitanie et les départements (Vendée).
Dans le domaine de la mobilité, Faurecia et Michelin prendront la parole, de même que Symbio qui coordonne le consortium Mobilité Hydrogène France. Sous forme d'ateliers, Toyota, McPhy et Symbio évoqueront leur vision. Dans le cadre d'un forum, Air Liquide et la STEP (la compagnie de taxis qui exploite le service Hype avec des véhicules à hydrogène) aborderont pour leur part les problèmes liés au financement.
Cet événement sera l'occasion de présenter tout le potentiel de la filière. Les acteurs sont déterminés à montrer que l'hydrogène est complémentaire de la mobilité électrique à batterie et qu'ils sont prêts au déploiement de solutions, tant pour le stockage d'énergie que pour la mobilité.
