C'est le cas par exemple de Norauto, qui propose le boîtier Xee (développé par la start-up Eliocity, dans le giron de Mobivia Groupe), qui est relié avec le smartphone par Bluetooth. L'enseigne nordiste en profite pour lancer sa révision connectée.
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L'autre acteur de référence est Actia. La société toulousaine a eu un prix pour l'iCAN. Ce boîtier a la particularité de reconnaître automatiquement l'architecture électronique à bord du véhicule (un domaine qu'Actia, spécialiste du diagnostic connaît bien). Il va dès lors remonter beaucoup d'informations sur le serveur de l'entreprise qui l'utilise, ce qui permet de savoir quel usage est fait du véhicule et comment anticiper sur la maintenance.
Comme on le voit ici sur cette application (car le boîtier peut aussi envoyer des données via Bluetooth, même si ce n'est pas sa vocation première), la voiture ainsi connectée va indiquer quand il faut faire la révision, en fonction des conditions réelles d'utilisation.
Actia a aussi blindé la sécurité contre les hackers, en intégrant un composant d'origine militaire et made in France.
Plus de détails en vidéo.
Par ailleurs, on peut voir à Equip Auto un certain nombre de start-ups. Ces jeunes pousses proposent des applications sur smartphone pour faire un lien avec le diagnostic embarqué, délivrer des conseils d'éco-conduite et améliorer la sécurité routière.
Voir les photos de la voiture connectée à Equip Auto.
Ce jeudi, le salon consacre toute une conférence sur la voiture connectée que je vais animer et qui sera visible ensuite sur YouTube. Y participeront : BMW, Opel, Actia, Mobivia Groupe, le CNPA, CanCan, Oocar, Ellis Car et Nomadic Solutions.