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C'est une véritable révolution quand on sait qu'à cette date 6 milliards d'objets dans le monde pourront virtuellement communiquer entre eux. L'équipementier allemand a d'ailleurs l'intention d'être un acteur majeur, à travers sa toute nouvelle filiale : Bosch Connected Devices and Solutions.
Depuis la mi-novembre, un premier démonstrateur a été mis en place autour d’applications de mobilité. Ainsi, certains équipements sont reliés à des services publics (réseau d’autobus, gestion des parkings, collectes de cartons, information sur les travaux de voirie, etc.) afin de permettre une meilleure information des usagers et d’optimiser les échanges entre les services concernés. Par exemple, le système de surveillance électronique des liaisons mécaniques permet de savoir quel ascenseur privilégier en cas de dysfonctionnement, voire d’alerter si besoin les services de maintenance.
Et sur la mobilité urbaine ? Comme me l'avait dit dans une interview le Président de Bosch France, Guy Maugis* : "aujourd’hui, les technologies permettent par exemple de reconnaître automatiquement un véhicule lors de son entrée dans une ville, de le guider jusqu’à une place de parking disponible, de reconnaître sa présence avec des capteurs et de facturer le stationnement sans contact. Il est aussi possible de surveiller le trafic, et par exemple d’agir pour donner la priorité a une ambulance à un feu rouge. On peut également piloter l’éclairage urbain pour l’adapter en fonction de la présence ou non de piétons dans les rues et d’optimiser les consommations énergétiques".
Lire ici l'interview, publiée dans le cadre de la newsletter d'ESG France : http://www.esg-group.fr/nos-clients/interview-de-nos-clients/guy-maugis-bosch-france/
