A condition d'y mettre le prix, en prenant la série limitée First Edition, ou la finition la plus haute, qui l'intègre de série (sinon, on peut le choisir aussi en option à 1500 €), on peut bénéficier du même système que sur le XC60 et la V90. Le système repose à la fois sur une caméra et un radar. Il combine en fait le régulateur de vitesse ACC et un contrôle de la direction, de façon à garder le véhicule au centre de la voie.
Il suffit d'appuyer sur un bouton à la gauche du volant pour activer l'ACC et une petite flèche juste à côté pour bénéficier en prime du Pilot Assist. Il se matérialise par un voyant vert en forme de volant.
Quand vous avez activé ces deux systèmes, la conduite devient plus relax. Comme avec tout ACC, les pieds restent au repos. S'agissant de la direction, on "sent" que le volant travaille. C'est parfois encore un peu saccadé, mais le XC40 reste bien dans sa file. Quand on en a un peu marre de conduire, on peut tenir très légèrement le volant d'une main et laisser faire la voiture. Cela permet de se reposer pendant quelques km.
Par contre, n'espérez pas lire le journal ou vous croiser les bras. Si on n'y met que le doigt, ou si on ne tient pas assez le volant, le système vous demande de reprendre la main.
Ce type d'assistance peut dérouter. Il faut également noter que lors de chevauchement de lignes, le Pilot Assist est mis en échec. Mais, ce n'est qu'une assistance à la conduite de niveau 2. Il ne faut pas trop en demander non plus. C'est quand même dommage que Volvo n'ait pas intégré en plus le dépassement.
En récap', voici la vidéo.
Le Pilot Assist vient compléter une panoplie IntelliSafe assez large qui comprend le City Safety, le BLIS (anti angle mort) et la toujours étonnant caméra de recul en mode 360 qui reste la plus efficace à mon goût.
Voir mes photos sur les équipements de sécurité.
Demain, je reviendrai sur la fonction "car sharing" liée à l'application Volvo on Call.