Ce week-end, la formule E a repris ses droits à Hong-Kong, avec la saison 4 de ce championnat de monoplaces électriques agréé par la FIA. Elle met en scène 20 pilotes réunis au sein de 10 écuries, parmi lesquelles 7 constructeurs (10 sont attendus pour la Saison 5), qui se battront pour le Championnat dans les rues de 11 villes iconiques (dont Paris le 28 avril) à travers 5 continents.
J'ai mis cette photo de Renault*, car e.dams est l’équipe la plus titrée de la Formule E avec trois titres équipes, un titre pilote et quinze victoires. Comme vous le savez, la marque au losange va laisser sa place à Nissan pour la saison 5. C'est donc la dernière saison en bleu pour Sébastien Buemi (champion FE 2016) et Nicolas Prost.
L'autre constructeur français présent dans ce championnat est DS, la marque Premium du Groupe PSA. La saison commence bien, car la première des deux courses du e-Prix de Hong-Kong a été remportée par Sam Bird, l'un des pilotes anglais de l'écurie.
Parmi les autres constructeurs engagés, on relève des noms prestigieux (Audi, Jaguar). Il y a aussi Mahindra, le chinois Nio (une marque lancée par NextEV) et le monégasque Venturi.
Il est à noter également que Michelin a renouvelé son contrat de sponsoring en tant que fournisseur officiel des pneus de la Formule E jusqu'à la fin 2021. C'est aussi le cas de BMW i, qui rempile en tant que fournisseur de voitures officielle (avec une i3S en tant que voiture médicale et une i8 pour la Safety Car).
*qui se prétend "leader mondial de la mobilité électrique avec sa révolutionnaire gamme Z.E". Hmm hmm... L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi domine effectivement le marché avec près de 500 000 véhicules au total. A lui seul, Renault n'est que le leader Européen. Tesla a d'ores et déjà vendu plus de voitures électriques que lui au niveau mondial (250 000 vs un peu plus de 100 000).