La ville de Versailles, à l’ouest de Paris, fait partie des 5 sites retenus en Europe avec Tampere (Finlande), Livourne (Italie), Brainport (Pays-Bas) et Vigo (Espagne). A noter que le projet associe également Daejeon en Corée du Sud. C’est d’ailleurs à Versailles qu’a été donné le coup d’envoi du projet, en février dernier.
Tout un symbole, car la ville abrite le siège de VEDECOM. C’est d’ailleurs cet institut qui coordonne le projet Autopilot et ses 43 partenaires, dont des noms de l’automobile (PSA, Continental, Valeo), mais aussi de la téléphonie (Huawei) et de l’informatique (IBM).
Ce projet de recherche, qui s'inscrit également dans le périmètre d'Horizon 2020, a été mis à l'honneur lors de la conférence CAD à Bruxelles, les 3 et 4 avril dernier.
L’objectif du projet est d’évaluer les évolutions des performances de la voiture autonome grâce aux objets connectés dans l’environnement urbain. Utilisant le Wi-Fi et les réseaux cellulaires, le projet Autopilot va permettre de tester plusieurs cas d’usage comme par exemple la conduite en convoi de véhicules autonomes, la conduite en ville avec accès aux données touristiques, l’autopartage ou encore le parking en mode entièrement piloté à distance.
VEDECOM travaille sur des cas d’usage spécifiques à la ville de Versailles. Il est question d’une liaison en mode autonome entre le gare de Versailles et le château.
