François Fillon va participer par exemple à un dîner en compagnie du patron du CES où siègera également Mark Fields, le PDG de Ford. Ce serait bien qu'il lui demande au passage de revenir au Mondial de l'Automobile. L'ancien Premier Ministre va aussi voir Mobileye (fournisseur israélien de systèmes de détection et partenaire de plusieurs constructeurs sur le véhicule autonome), le fabricant de puces Nvidia (également très avancé sur le véhicule connecté et autonome), ainsi que Faraday Future (qui, après le concept Zero 1 en 2016, s'apprête à présenter un nouveau véhicule) et le français Navya (dont la navette autonome est en test à Lyon, comme je l'ai déjà écrit).
Par contre, le programme ne mentionne pas Valeo ou Bosch (acteur allemand, mais qui a un centre de recherche en France sur la voiture autonome), deux acteurs incontournables du CES et dont la technologie sera à bord des voitures du futur.
Encore une chose sur Fillon. Un autre article, paru dans l'Express, rapporte que le député de Paris a montré qu'il s'intéressait à la voiture du futur dans l'émission Dimanche en Politique sur France 3. Le candidat LR avait sorti un cliché du concept Renault Trezor, une GT électrique qu'il a choisie "parce qu'on va vivre une révolution dans le domaine de l'automobile. Elle va être électrique, connectée, autonome, c'est un changement radical".
Ce serait intéressant d'entendre les autres candidats à la Présidentielle parler de la mobilité du futur, avec autre chose que des lieux communs comme l'éradication du Diesel, plus de transports en commun et le vélo et la marche pour lutter contre le réchauffement climatique. En dehors de toute considération politique*, qui n'est pas l'objet de ce blog, François Fillon est le premier à montrer son intérêt pour les technologies d'avenir.
*Je n'oublie pas qu'il a dirigé les gouvernements qui ont introduit et maintenu un bonus-malus qui a eu pour effet de faire grimper la part du Diesel à un niveau stratosphérique.
