L'égo hypertrophié d'Elon musk, le PDG de Tesla, en a sans doute pris un coup quand Carlos Ghosn a annoncé l'arrivée de voitures autonomes chez Nissan d'ici 2020, d'autant que la Leaf en mode automatisé roule déjà au Japon. C'est la raison pour laquelle il a promis d'être l'un des premiers à proposer la technologie avec sa marque. Ce serait un bel hommage à Nikola Tesla, le génie qui a donné son nom à la marque et qui avait justement travaillé aussi sur ce thème.
Hé oui, si on se réfère à la page wikipedia de cet inventeur d'origine serbe, et dont les travaux dans le domaine de l'électricité font toujours référence, on s'aperçoit que Tesla croyait à l'automatisation. Il imaginait notamment que des véhicules pourraient être pilotés à distance, à des centaines de km, grâce à la télégraphie sans fil. Une hypothèse qu'il a voulu vérifier en construisant des navires robotisés. Très en avance sur son temps, Nikola Tesla a également découvert le principe du radar et a jeté les bases de la transmission par ondes radio et même de l'informatique. Autant de briques technologiques dont on a besoin pour la voiture autonome.
Autrement dit, Tesla serait la marque la plus légitime pour proposer l'automatisation. Précisons à ce propos qu'Elon Musk ne veut pas faire la même chose que Google. Il pense plutôt à un mode de pilotage automatique, comme dans les avions, que l'on pourrait appliquer sur autoroute par exemple, mais qui nécessiterait toujours la présence d'un conducteur. Il pense que cette prestation sera disponible dans quelques années et sera déployées d'ici 10 ans.